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jeudi 26 janvier 2012

Anna Sherbinina, actrice passionnément

Découverte de l'actrice russe qui joue ce soir dans Alice Nevers sur TF1
Natalia, personnage énigmatique du drame auquel Alice Nevers est confrontée dans l'épisode « Famille en péril », est confié au talent d'Anna Sherbinina. La comédienne y campe une Roumaine passionnée de littérature et victime des préjugés.
De sa jeunesse passée entre l'Oural et la frontière chinoise du Kazakhstan, Anna Sherbinina a hérité d'une culture orientale faite « de chaleur et de tolérance ». « J'aime profondément la vie et les gens, poursuit-elle. Je suis spontanée, sincère et directe - parfois trop ! » Des qualités utiles au cinéma ? « Il faut être généreux pour être un bon comédien. » Un métier passion, qui n'est pas tant l'aboutissement d'une formation (le cours Florent) que l'éclosion d'une vocation : « Je me sens vraiment à ma place dans cet univers, je ne vis que pour cela et il m'arrive même de me lever durant la nuit pour écrire ! ».

Les nombreux prix reçus par le court métrage en noir et blanc Hymen, de Cédric Prévost (2010), une expérience inoubliable dans La Vérité si je mens ! 3 dans les bras de Vincent Elbaz, le rôle phare dans une prochaine production internationale pour lequel la jeune femme incarnera une présentatrice-vedette d'émission littéraire télévisée (elle n'a pas hésité à préparer ce rôle en visitant les coulisses du 19.45, sur M6)... C'est sa chance, mais aussi son charme.

La belle Anna avance au fil des rencontres, en souriant. Parfois, elle rougit un peu, mais il paraît que savoir partager son émotion est un signe. Un jour, Isabelle Adjani lui prit la main et, surprenant sa pudeur, lui dit : « Je vois que vous êtes actrice ».
Sur http://tvmag.lefigaro.fr le 26 janvier 2012

Kazakhstan - émeute: policiers, fonctionnaires et opposants poursuivis (parquet)

Le Parquet du Kazakhstan a annoncé des poursuites contre les organisateurs d'un mouvement social ayant dégénéré en émeute et des opposants les soutenant, mais aussi contre des policiers accusés de la mort de manifestants et des fonctionnaires corrompus, dont un maire.

Cette enquête avait été ordonnée par le président Noursoultan Nazarbaïev après qu'un mouvement de grève d'ouvriers pétroliers à Janaozen (ouest) avait dégénéré le 16 décembre en une émeute réprimée par la police, faisant 14 morts, selon les conclusions du parquet diffusées dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le procureur général indique que six "organisateurs" de l'émeute, "23 participants actifs à ces désordres massifs et 11 pilleurs" ont été mis en examen.

Par ailleurs, trois opposants kazakhs sont poursuivis pour "incitation à la haine sociale": le chef du parti non autorisé Alga, Vladimir Kozlov, et ses collègues Serik Sapargali et Aïjangoul Amirova.

Ils sont en détention provisoire. Les locaux de leur mouvement et leurs domiciles ont fait l'objet de perquisitions cette semaine.

Le parquet a aussi annoncé que des poursuites avaient été engagées contre trois hauts responsables de la police régionale pour "utilisation abusive d'armes et abus de pouvoir ayant entraîné la mort".

Le directeur d'une prison locale est poursuivi, lui, dans le cadre d'une enquête sur le décès en détention d'un manifestant, selon le bureau du procureur.

Enfin, le parquet accuse les responsables des sociétés pétrolières employant les grévistes, des fonctionnaires et le maire de Janaozen d'être responsables des tensions sociales dans la ville pour avoir refusé de céder aux revendications des grévistes et avoir détourné des fonds destinés à ces employés.

"Ces personnes, en contradiction avec les intérêts des habitants, ont pendant plusieurs années pillé des fonds destinés à la population locale et aux travailleurs du secteur des hydrocarbures", explique le parquet.

Le maire de Janaozen, Jalgas Babakhanov, et les directions des filiales locales du géant d'Etat des hydrocarbures, Kazmunaigas, sont notamment poursuivis.
Le 26 janvier 2012 sur www.afreeknews.com

Un journaliste indépendant dans la ligne de mire des services de sécurité

Reporters sans frontières est scandalisée par l'arrestation du rédacteur en chef du journal Vzgliad, Igor Viniavski (Игорь Винявский), le 23 janvier 2012 à Almaty (capitale). L'organisation exige sa remise en liberté immédiate.

Igor Viniavski a été placé en garde à vue au terme d'une série de perquisitions dans les bureaux de plusieurs médias indépendants et du parti d'opposition "Alga". Le rédacteur en chef du journal de ce mouvement, Mikhaïl Sizov, a été relâché après une journée d'interrogatoires par le KNB (Comité pour la sécurité de l'Etat). Le domicile d'Igor Viniavski a également été perquisitionné dans la soirée du 23 janvier, et ses ordinateurs ainsi que tous ceux de sa rédaction ont été saisis. En conséquence, le journal Vzgliad n'a pas pu paraître les jours suivant.

Igor Viniavski est officiellement accusé d'avoir distribué des tracts incitant au "renversement de l'ordre constitutionnel" (article 170 du code pénal). Il risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement. Le tribunal d'Almaty doit statuer sur son maintien en détention provisoire le 26 janvier 2012.

La pression est croissante sur les journalistes indépendants depuis la violente répression d'une manifestation ouvrière à Janaozen (Ouest du pays) le 16 décembre 2011. Le 11 janvier 2012, une équipe de tournage de Stan TV a été interpellée une heure à Janaozen. Deux jours plus tard, quinze employés de Stan TV, soit la quasi totalité du personnel, ont été convoqué dans les locaux du KNB pour un interrogatoire sur leur couverture de ces événements. Aucun membre de l'équipe de Stan TV n'était pourtant présent à Janaozen lors des émeutes, mais la chaîne indépendante a été parmi les premières à relayer des vidéos réalisées par des net-citoyens, prouvant les exactions des forces de l'ordre.

Publié sur www.rsf.org le 26 janvier 2012