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mercredi 10 juin 2009

OMC: l'UE attend des "clarifications" sur les déclarations de Poutine

BRUXELLES - Bruxelles souhaite des "clarifications" après l'annonce par la Russie de sa volonté d'adhérer à l'OMC avec le Bélarus et le Kazakhstan, qui pourrait être "purement politique" ou signifier qu'elle renonce en fait à y entrer, ce qui serait un coup très dur pour l'UE.

"Nous allons attendre d'avoir des clarifications de la partie russe avant de spéculer" sur ce que cela veut dire, a indiqué mercredi le porte-parole de la Commission européenne pour les questions commerciales, Lutz Güllner, lors d'un point de presse. "Nous allons en discuter avec les autorités russes dans les prochains jours, à tous les niveaux appropriés", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a déclaré mardi que la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan allaient "informer l'OMC de l'intention de la (future) union douanière russo-kazakho-bélarusse de commencer des négociations sur l'adhésion à l'OMC en tant que territoire douanier uni". Et qu'ils allaient arrêter "le processus d'adhésion (individuelle) de la Russie, du Bélarus et du Kazakhstan" à l'Organisation mondiale du commerce.

Preuve de l'embarras que ces déclarations ont suscité côté l'UE, le porte-parole a rappelé que lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg la semaine dernière, "les Russes ont confirmé leur objectif d'achever le processus d'adhésion à l'OMC d'ici la fin de l'année".

Et au sommet UE-Russie fin mai en extrême-orient russe, "le président russe (Dmitri Medvedev) a souligné à nouveau que l'adhésion à l'OMC était une priorité", a-t-il rappelé. "Evidemment, nous prenons les déclarations du président russe très au sérieux", a-t-il rappelé.
Selon une source proche de la Commission, il y a trois hypothèses. La première est qu'il ne s'agit "que d'une déclaration politique (de M. Poutine) et qu'il n'y aura aucun impact sur le processus d'adhésion en tant que tel". Une autre hypothèse est au contraire "qu'ils veulent accélérer les choses ou contrôler l'adhésion du Bélarus et du Kazakhstan". La troisième possibilité - "la pire", selon cette source, qui la juge néanmoins "peu probable" - est "qu'ils veulent carrément stopper tout le processus d'adhésion et recommencer à zéro".

En attendant d'en connaître la raison, les déclarations de M. Poutine - que plusieurs porte-parole de l'UE ces derniers jours ont qualifié par erreur de "président russe" - ne peuvent que renforcer la frustration des Européens.

Depuis des années, l'UE soutient l'adhésion à l'organisation qui fait office de gendarme du commerce international de la Russie, dernière puissance économique à ne pas en faire partie. Elle en attend plus de prévisibilité de Moscou, qui l'a parfois surprise par des mesures qu'elle juge contraires aux règles de l'OMC, sans avoir d'autre recours que des négociations bilatérales.
Certaines de ces mesures - comme les taxes russes à l'exportation sur le bois - sont d'ailleurs en partie à l'origine de l'enlisement de l'adhésion russe, qui a tourné au blocage avec le conflit russo-géorgien d'août 2008.

La Russie est la dernière puissance économique à ne pas être intégrée au système commercial multilatéral.
AFP

CEEA: doutes sur la viabilité d'une politique anticrise commune

MOSCOU, 10 juin - RIA Novosti. Le Fonds de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) institué par la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Arménie est de toute évidence le fer de lance du plan anticrise de l'organisation, lit-on mercredi dans le quotidien Vedomosti.

Ce Fonds (sur les 10 milliards de dollars, Moscou en verse 7,5 milliards de dollars, et Astana 1,5 milliard de dollars) commencera à fonctionner prochainement. En échange d'un soutien financier, on propose aux Etats membres d'adopter le rouble dans les règlements réciproques et de lever les barrières douanières. Le reste du plan ressemble davantage à un marchandage politique qu'à des mesures économiques susceptibles de permettre de surmonter la crise.

Est-il possible que des pays connaissant actuellement des difficultés économiques aussi hétéroclites puissent élaborer une politique anticrise commune ? L'équipe hétérogène de négociateurs est divisée en deux groupes distincts: la Russie et le Kazakhstan sont des exportateurs de pétrole et de gaz, tandis que la Biélorussie, l'Arménie, le Tadjikistan et le Kirghizstan sont des importateurs.

A la différence des exportateurs de matières premières, le bien-être des autres pays dépend ces dernières années dans une large mesure des transferts d'argent réalisés par les citoyens expatriés en quête de gagne-pain. D'après les données du FMI, les transferts vers le Tadjikistan ont dépassé 50% du PIB en 2008, ce chiffre atteignant 30% pour le Kirghizstan. La majeure partie de cet argent est transféré de Russie. La Biélorussie occupe une place à part, car tout en recevant aussi régulièrement de l'argent transféré par les nombreux migrants travaillant en Russie, elle exporte également des engrais potassiques, des tracteurs et des poids lourds.

Le niveau de développement économique de ces deux groupes est radicalement différent: le PIB par habitant est de 795 dollars au Tadjikistan, 6.233 dollars en Biélorussie, 8.500 dollars au Kazakhstan, et 11.806 dollars en Russie. Ces pays ont un point commun: leur grande dépendance économique vis-à-vis de la Russie, dépendance qui s'est accentuée sur fond de crise.
Les pays postsoviétiques n'avaient jamais agi de concert. A titre d'exemple, l'Union monétaire préconisée par la Russie est tacitement boycottée: un accord des pays membres de la CEEA avait été conclu dès 2006, mais il reste lettre morte. Il semble que le plan anticrise actuel ne constitue qu'une tentative de mettre en marche l'application de vieux plans sous prétexte de lutter en commun contre les difficultés. Si ce n'est en ce qui concerne l'Union monétaire, du moins en ce qui concerne l'adhésion à l'OMC où la Russie veut désormais adhérer en bloc avec la Biélorussie et le Kazakhstan.
Vedomosti

L'ambassadeur du Kazakhstan en Chine fait l'éloge de l'OCS

L'ambassadeur de Kazakhstan en Chine a déclaré mercredi que l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) avait remporté de grands succès dans la résolution des disputes frontières et la pose des fondements d'une confiance politique et militaire entre les pays membres.
Selon ce diplomate, Ikram Adyrbekov, de nombreux accords ont été signés depuis 2007 afin de résoudre des questions telles que le terrorisme, le séparatisme, l'extrémisme et le trafic de drogue.

Lors du sommet annuel en août 2008, l'OCS a atteint un consensus à Dushanbe sur l'expansion de la coopération en matière de défense et de sécurité, dont l'organisation d'exercices anti-terroristes conjoints. La coopération entre membres de l'OCS se concentrait également sur la finance, la culture et la protection de l'environnement. Il a appelé à davantage de coopération concrète dans les domaines de l'énergie, du transport, de l'agriculture, du commerce et des technologies de pointe pour faire face à la crise financière mondiale.

L'OCS est une organisation régionale fondée en 2001 à Shanghai. Elle regroupe la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. L'organisation régionale accueille également comme observateurs la Mongolie, l'Inde, le Pakistan et l'Iran.

Le président chinois Hu Jintao participera au 9e sommet annuel de l'OCS la semaine prochaine en Russie. Les dirigeants espèrent y discuter de mesures sur la solution de la crise financière ainsi que d'une expansion de la coopération économique.

crionline