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mardi 6 octobre 2009

La France et le Kazakhstan sont désormais des alliés stratégiques


Astana, le 6 octobre : Le Président de la République française Nicolas Sarkozy effectue aujourd’hui une visite d’Etat à Astana, capitale du Kazakhstan. La conférence de presse commune qu’il a tenue avec le Président de la République du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev à l’issue de leur entretien privé a été l’occasion de passer en revue les nombreux domaines de coopération entre les deux pays.

Sur le plan économique d’abord, plusieurs contrats d’importance ont été signés entre des entreprises kazakhes et françaises dans le secteur des hydrocarbures mais aussi des transports ou encore du nucléaire. Il s’agit donc pour la France de rattraper le retard industriel français, alors que les principaux clients du Kazakhstan sont aujourd’hui l'Italie, la Suisse et la Chine et ses principaux fournisseurs la Chine, la Russie et l'Allemagne. Un an après un voyage du premier ministre François Fillon, la visite de M. Sarkozy a été l’occasion de conclure de nouveaux contrats : 230 millions d'euros pour deux satellites d'observation de la terre (EADS Astrium), 300 millions pour le matériel roulant du tramway d'Astana (Alstom) ainsi que 100 millions pour la livraison de radios militaires (Thalès).

Total et GDF Suez ont aussi formalisé leur participation à l'exploitation du champ gazier de Khvalinskoye, pour un milliard d'euros. Le Kazakhstan a également retenu le consortium dirigé par Spie Capag, une filiale du groupe des travaux publics Vinci, pour construire un oléoduc reliant le champ pétrolier de Kashagan à la mer Caspienne. Selon l'Elysée, le futur pipeline, qui permettra de contourner la Russie via l'Azerbaïdjan et la Turquie à partir de 2013, permettra de créer ou de préserver plusieurs centaines d'emplois en France, notamment dans la région de Dunkerque.

Le Kazakhstan constitue aussi un allié stratégique sur le plan diplomatique. Pôle de stabilité dans une région troublée grâce à sa politique de coexistence pacifique et de dialogue entre les 130 ethnies qui composent le pays, le pays est également très impliqué dans le dialogue interreligieux comme en témoigne le Congrès des Religions du Monde qui se tient à Astana tous les trois ans. M. Sarkozy a d’ailleurs insisté sur la "paix que connaît le pays » et "le respect des minorités ethniques et religieuses". "Notre but principal, c'est de sauvegarder notre indépendance et d'améliorer la vie des gens", a expliqué M. Nazarbayev.

La France a par ailleurs réaffirmé son soutien au Kazakhstan alors que le géant d’Asie Centrale est le premier pays de la CEI à prendre la présidence de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) au 1er janvier 2010. Selon Nicolas Sarkozy, « Le Kazakhstan, c’est aussi ce pont entre l’Europe et l’Asie qui peut jouer un rôle irremplaçable pour aider à trouver une issue aux crises et aux conflits de la région. Voilà pourquoi le Kazakhstan est, pour la France, une priorité stratégique. »

kazakhstanlive.com

Pourquoi Nicolas Sarkozy est allé au Kazakhstan

Appelé par les ONG à évoquer la situation des droits de l'homme au Kazakhstan, le président français surtout fait un passage éclair dans sa capitale flambant neuve pour entretenir l'amitié franco-kazakhe à coups d'accords de coopération et de contrats commerciaux.

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a accueilli Nicolas Sarkozy pour quelques heures à Astana, ce mardi. Mais pourquoi cette visite? Pas seulement, sans doute, pour admirer la maquette du plan de développement de la jeune capitale sortie de terre à la fin des années 1990. Trop tard d'ailleurs pour que François Mitterrand, dernier président français à s'être rendu sur le sol kazakh en 1993, puisse l'admirer dans son ensemble...

Non, cette visite est surtout destinée à marquer la relance des relations entre les deux pays par la signature d'une série de contrats au profit des entreprises françaises, dont l'appétit est aiguisé par la richesse du sous-sol kazakh.

Signer des accords économiques

"Nous avons signé vingt-quatre accords", s'est réjoui Nicolas Sarkozy, accompagné d'une trentaine de chefs d'entreprises français. "C'est une nouvelle page qui s'écrit dans l'histoire des relations entre la France et le Kazakhstan", a-t-il lancé. "Nos relations ont connu un nouvel élan", s'est félicité le président Nazarbaïev, chiffrant le total des contrats signés à "près de six milliards de dollars".

Dans le secteur stratégique des ressources énergétiques, dont le sous-sol du Kazakhstan regorge, les groupes français Total et GDF-Suez ont formalisé leur participation, à hauteur de 25% et d'environ un milliard de dollars, à l'exploitation du champ gazier russo-kazakh de Khvalinskoye, en mer Caspienne, opéré en partenariat avec le russe Loukoïl (50%) et le kazakh Kazmunaigaz (25%).

Ce champ devrait produire entre 8 et 9 milliards de mètres cubes de gaz par an. Il ne devrait pas être opérationnel avant 2016, a précisé le directeur général de Total, Christophe de Margerie.

Un consortium de sociétés françaises (Manesmann-France, Europipe, GTS, Arcelor-Mittal) mené par Spie Capag (groupe Vinci) a de son côté signé un protocole d'accord pour la pose d'un oléoduc entre le champ pétrolier géant de Kashagan, en mer Caspienne, et Bakou (Azerbaïdjan) qui permettra d'acheminer l'or noir vers l'Europe en contournant la Russie.

Si les négociations commerciales aboutissent, il devrait rapporter 1,2 milliard d'euros aux entreprises tricolores, selon Paris. "Cet oléoduc va créer beaucoup d'emplois ici et en France", a souligné le président français. L'Elysée évoque un millier d'emplois pour la région de Dunkerque...

La délégation française a également décroché des contrats pour la fourniture d'un tramway par Alstom et de deux satellites d'observations de la terre par EADS-Astrium . Areva a pour sa part créé une société conjointe avec son partenaire kazakh pour l'exportation de combustible nucléaire et EADS une société pour la formation des pilotes, la maintenance et la location d'hélicoptères. Un autre contrat était attendu par Thalès pour la fourniture d'un système de télécommunication militaire.

Mettre en place un centre de transferts de technologie

A l'occasion de cette visite, la naissance du Centre Franco-Kazakhstanais de Transferts de Technologies (KzFCTT) a été officialisée. En projet depuis le déplacement d'Anne Marie Idrac, ministre du Commerce Extérieur, en 2008, il a pour vocation de faciliter et d'encadrer les transferts de technologies et de connaissances entre les deux pays dans des domaines variés: énergie, nucléaire civil, énergies renouvelables, construction mécanique, biotechnologies, agro industrie, TIC, aéronautique et espace...

Se placer dans une région agitée

En plus de la dimension purement économique de son déplacement, Nicolas Sarkozy a répété sa volonté de faire du Kazakhstan "un partenaire majeur" dans une région "hautement stratégique", aux portes de l'Iran et de l'Afghanistan. Paris et Astana ont par exemple paraphé un accord prévoyant le transit par le Kazakhstan de l'approvisionnement destiné aux quelque 3000 soldats français engagés sur le front afghan.

... et évoquer du bout des lèvres les droits de l'homme

La question des droits de l'Homme, malmenés au Kazakhstan, devrait également être abordée. Parmi les ONG inquiètes, Human Rights Watch a demandé à Nicolas Sarkozy de faire pression sur son hôte, qui doit prendre en janvier la présidence tournante de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Nicolas Sarkozy n'a cependant pas hésité à venir au secours de Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1989. "J'ai fait le choix de soutenir (...) le Kazakhstan parce que c'est un choix de paix et parce que les dirigeants de ce pays m'ont dit leur profonde volonté d'appliquer les principes fondamentaux de l'OSCE", a-t-il plaidé.

"La meilleure façon de résoudre des problèmes, car il y a des problèmes, et j'en ai parlé avec le président, c'est pas forcément de venir en donneur de leçons, c'est de venir en ami pour essayer de trouver des solutions", a insisté Nicolas Sarkozy, assurant qu'il avait parlé des questions de démocratie et de droits de l'Homme avec son hôte.

Coopération globale

Les deux pays ont déjà signé un Accord de partenariat stratégique le 11 juin 2008 à Paris. Un accord de coopération conclu entre le Ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi de la République française et le Ministère de l'Industrie et du Commerce de la République du Kazakhstan, dans le domaine du développement de l'Economie fondé sur l'innovation, doit être signé ce mardi.
Par LEXPRESS.fr

Sarkozy au Kazakhstan: signature de 24 accords et contrats

Le président de la République Nicolas Sarkozy a scellé mardi au Kazakhstan, par une série d'accords de coopération et de contrats commerciaux, le nouveau partenariat stratégique avec ce pays d'Asie centrale, dont le riche sous-sol aiguise tous les appétits.

Même si elle n'a duré que quelques heures, la visite d'Etat du président français dans la nouvelle capitale Astana a permis aux nombreux PDG d'entreprises françaises qui l'accompagnaient d'entrer de plain-pied sur le juteux marché kazakh.

"Nous avons signé vingt-quatre accords", s'est réjoui Nicolas Sarkozy devant son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev. "C'est une nouvelle page qui s'écrit dans l'histoire des relations entre la France et le Kazakhstan (...) c'est un partenariat que nous avons signé pour longtemps", a-t-il lancé.

"Les relations entre la France et le Kazakhstan ont connu un nouvel élan", s'est félicité M. Nazarbaïev, chiffrant le total des contrats signés à "près de six milliards de dollars".

Dans le secteur stratégique de l'énergie, les groupes français Total et GDF-Suez ont annoncé leur participation, à hauteur de 25% et d'environ un milliard de dollars, à l'exploitation du champ gazier russo-kazakh de Khvalinskoye, en mer Caspienne, opéré en partenariat avec le russe Loukoïl (50%) et le kazakh Kazmunaigaz (25%).

Un consortium de sociétés françaises mené par Spie Capag (groupe Vinci) a de son côté signé un protocole d'accord pour la pose d'un oléoduc entre le champ pétrolier géant de Kashagan, en mer Caspienne, et Bakou (Azerbaïdjan) qui permettra d'acheminer l'or noir vers l'Europe en contournant la Russie. Si les négociations commerciales aboutissent, il devrait rapporter 1,2 milliard d'euros aux entreprises tricolores, selon Paris.

"Cet oléoduc va créer beaucoup d'emplois ici et en France", a souligné le président français et "par ailleurs assurera la sécurisation de notre approvisionnement énergétique". La délégation française a également décroché des contrats pour la fourniture de deux satellites d'observations de la terre (EADS-Astrium) et d'un tramway (Alstom).

Areva a pour sa part créé une société conjointe avec son partenaire kazakh pour l'exportation de combustible nucléaire et EADS une société pour la formation des pilotes, la maintenance et la location d'hélicoptères.

En plus de la dimension purement économique de son déplacement, Nicolas Sarkozy a répété sa volonté de faire du Kazakhstan, "un pays stable où les minorités vivent en paix", un partenaire "privilégié" dans une région agitée, aux portes de l'Iran et de l'Afghanistan.

Paris et Astana ont paraphé un accord prévoyant le transit par le Kazakhstan de l'approvisionnement destiné aux quelque 3.000 soldats français engagés sur le front afghan.

Alors que nombre d'ONG s'inquiètent du bilan démocratique contesté du Kazakhstan, qui prendra en 2010 la présidence tournante de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Nicolas Sarkozy n'a pas hésité à venir au secours de Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1989.

"J'ai fait le choix de soutenir (...) le Kazakhstan parce que c'est un choix de paix et parce que les dirigeants de ce pays m'ont dit leur profonde volonté d'appliquer les principes fondamentaux de l'OSCE", a-t-il plaidé.

rtbf.be

Kazakhstan: Total signe un accord avec KazMunaiGas pour le développement du champ de Khvalynskoye

Communiqué de presse de TOTAL

Total annonce la signature d'un accord établissant les principes de coopération avec la société KazMunaiGas (KMG) pour le développement du champ de Khvalynskoye, situé à la frontière russo-kazakhe dans l'offshore conventionnel de la mer Caspienne.

Le champ de gaz à condensats de Khvalynskoye se situe par 25 mètres de profondeur d'eau et sera développé par la société Lukoil (50%, opérateur). La production de gaz sera évacuée vers la Russie.

Aux termes de l'accord signé avec KMG, Total et GdF-Suez acquièrent une participation de 25% (Total 17%, GdF-Suez 8%) sur la part de KMG, initialement de 50%.

« Cet accord permettra à Total de renforcer ses liens avec KazMunaiGaz, avec qui le Groupe est déjà partenaire sur le projet de Kashagan au Kazakhstan» a déclaré Yves-Louis Darricarrère, Directeur Général Exploration et Production. « Total souhaite apporter aux partenaires de Khvalynskoye son savoir-faire dans le développement de projets offshore afin de développer ce champ avec succès ».

Total Exploration et Production en Mer Caspienne

Total est présent au Kazakhstan depuis 1992 à travers sa participation de 16,8% dans le permis de Nord Caspienne qui couvre notamment le gisement géant de Kashagan, opéré par la société conjointe d'opérations, la North Caspian Operating Company (NCOC). Kashagan devrait entrer en production vers la fin de l'année 2012.

La France veut faire du Kazakhstan un allié stratégique en Asie centrale

Nicolas Sarkozy a défendu au cours d'une visite éclair à Astana, la nouvelle capitale du Kazakhstan à l'architecture exubérante sortie de la steppe en 1997, son soutien à la présidence de l'OSCE qu'exercera ce pays en 2010. C'est la première fois qu'un pays membre de la Communauté des Etats indépendants (CEI, ex-URSS) la présidera. Le chef d'Etat kazakh, Noursoultan Nazarbaev, compte réunir ses membres à Astana pour la première fois depuis 1999.


L'OSCE avait pourtant estimé que les élections présidentielle et législatives dans ce pays ne respectaient pas les critères démocratiques en raison des faibles chances données à l'opposition. Agé de 69 ans, M. Nazarbaev, ancien cadre soviétique, règne sur son pays depuis l'indépendance en 1991. Il a été sans cesse réélu avec des scores dignes de régimes soviétiques, tandis que son parti, qui propose de le nommer président à vie, est le seul représenté au Parlement.

Il faut toutefois, selon Nicolas Sarkozy, prendre d'autres critères. "Le Kazakhstan a renoncé à toute forme d'arme nucléaire. Comme j'aurais été heureux que d'autres pays fassent ce choix", a salué M. Sarkozy, qui a également insisté sur la "paix" que connaît le pays et "le respect des minorités ethniques et religieuses". "Je ne doute pas que vous connaissez beaucoup de pays dans la région où c'est le cas", a assuré le président français en réponse à une question. "Notre but principal, c'est de sauvegarder notre indépendance et d'améliorer la vie des gens", s'est défendu M. Nazarbaev.

L'intérêt du Kazakhstan pour la France est avant tout géostratégique. Il veut en faire son allié privilégié en Asie centrale, comme le Brésil en Amérique latine, l'Egypte en Afrique, et l'Inde en Asie. En pleine guerre d'Afghanistan, la France veut aussi sécuriser l'approvisionnement et le transit des trois mille soldats français déployés dans ce pays. Elle a signé à cet effet un accord.

CONTOURNER LA RUSSIE

Paris veut aussi être en mesure de contourner la Russie pour s'approvisionner en hydrocarbures. Total et GDF Suez ont ainsi formalisé leur participation à l'exploitation du champ gazier de Khvalinskoye, pour un milliard d'euros. Le Kazakhstan a retenu le consortium dirigé par Spie Capag, une filiale du groupe des travaux publics Vinci, pour construire un oléoduc reliant le champ pétrolier de Kashagan à la mer Caspienne. Selon l'Elysée, le futur pipeline, qui permettra de contourner la Russie via l'Azerbaïdjan et la Turquie à partir de 2013, permettra de créer ou de préserver plusieurs centaines d'emplois en France, notamment dans la région de Dunkerque.

Troisième atout stratégique du Kazakhstan, il dispose d'importantes réserves mondiales d'uranium, alors que Nicolas Sarkozy a fait du développement du nucléaire un axe stratégique de sa politique étrangère. Le Kazakhstan procure à la France 10 % de son uranium et pourrait devenir à terme son premier fournisseur. La société française Areva a signé des contrats jusqu'en 2039 avec Astana. Elle doit produire conjointement du nucléaire avec ses homologues kazakhs pour approvisionner notamment le marché chinois.

Dernier objectif, rattraper le retard industriel français, alors que les principaux clients du Kazakhstan sont l'Italie, la Suisse et la Chine et ses principaux fournisseurs la Chine, la Russie et l'Allemagne. Un an après un voyage du premier ministre, François Fillon, la visite de M. Sarkozy a permis de signer plusieurs contrats : 230 millions d'euros pour deux satellites d'observation de la Terre (EADS Astrium), l'un, civil et militaire, tiré de Kourou, le second, civil, tiré de Baïkonour, 300 millions pour le matériel roulant du tramway d'Astana (Alstom) et encore 100 millions pour la livraison de radios militaires (Thales).

Arnaud Leparmentier sur http://www.lemonde.fr/

Droits de l'Homme: Sarkozy défend son soutien au président du Kazakhstan

Image © AFP

Le président français Nicolas Sarkozy a justifié mardi son choix de soutenir son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, dont le bilan est contesté en matière de droits de l'Homme, en assurant qu'il ne renonçait ni aux "intérêts économiques de la France", ni à "ses valeurs".

"Dans cette région du monde, on a déjà beaucoup de crises, beaucoup de difficultés, et un certain nombre de pays ont décidé d'exister comme nations en refusant de se faire la guerre, en s'acceptant les uns les autres et en se tolérant, par exemple le Kazakhstan", a plaidé M. Sarkozy lors d'une conférence de presse avec M. Nazarbaïev.

"Le Kazakhstan a décidé de renoncer à toute forme d'arme nucléaire il y a quelques années (...) je pense que c'est un bon choix. Comme j'aurais été heureux que d'autres pays dans la région fassent ce choix-là, un choix de paix qu'on doit au président", a-t-il poursuivi.

Le chef de l'Etat français a également relevé que les minorités religieuses et les minorités ethniques étaient "respectées" au Kazakhstan.

"La meilleure façon de résoudre des problèmes, car il y a des problèmes, et j'en ai parlé avec le président, c'est pas forcément de venir en donneur de leçons, c'est de venir en ami pour essayer de trouver des solutions", a insisté Nicolas Sarkozy, assurant qu'il avait parlé des questions de démocratie et de droits de l'Homme avec son hôte.

"J'ai fait le choix de soutenir, avec la diplomatie française, le Kazakhstan parce que c'est un choix de paix et parce que les dirigeants de ce pays m'ont dit leur profonde volonté d'appliquer les principes fondamentaux de l'OSCE", a-t-il insisté.

"Comme toujours, j'assume mes choix (mais) je ne cède pas sur nos intérêts économiques et sur nos valeurs", a conclu Nicolas Sarkozy.

Le Kazakhstan doit prendre en janvier la tête de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Cette présidence suscite de nombreux grincements de dents en raison de la situation des droits de l'Homme dans cette ex-république soviétique d'Asie centrale.

AFP - le 06 octobre 2009, 11h07

France-Kazakhstan: la commission Nazarbaïev-Sarkozy supervisera la coopération

ASTANA, 6 octobre - RIA Novosti. Les présidents kazakh et français mettent sur pied "la commission Nazarbaïev-Sarkozy" chargée de contrôler la mise en oeuvre des accords économiques conclus entre Astana et Paris, annoncent mardi les médias kazakhs.

"Depuis 2003 les échanges commerciaux entre nos deux pays ont été multipliés par dix pour se chiffrer à 6,5 milliards de dollars. Nous avons la ferme intention d'intensifier ce processus", a déclaré mardi le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev lors d'un entretien avec son homologue français Nicolas Sarkozy qui se trouve actuellement en visite d'Etat au Kazakhstan.

"A l'heure actuelle, nous avons préparé 24 accords, ceci constituant une percée exceptionnelle dans les relations entre Astana et Paris", a souligné le président kazakh, avant d'indiquer qu'une commission Nazarbaïev-Sarkozy venait d'être créée afin de contrôler la réalisation des accords conclus.

La visite de Nicolas Sarkozy se déroule dans le cadre d'un forum franco-kazakh qui a réuni des hommes d'affaires des deux pays. Ce forum a permis de conclure 12 accords et mémorandums pour le montant total de 6 milliards de dollars.

Résumé de mi journée de la visite du président Sarkozy au Kazakhstan

Nicolas Sarkozy est accompagné d'une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises. Parmi eux, Anne Lauvergeon, patronne d'Areva a déjà annoncé la signature d'un accord prévoyant le lancement d'une entreprise commune avec le kazakh Kazatomprom.

Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé mardi matin au Kazakhstan pour une visite d'Etat de quelques heures destinée à marquer la relance des relations entre les deux pays par la signature d'une série de contrats au profit des entreprises françaises.

L'avion du chef de l'Etat s'est posé aux environs de 09H00 locales (03H00 GMT) sur l'aéroport d'Astana, a-t-on appris auprès de la délégation française.

Après une pause à son hôtel, Nicolas Sarkozy devait rejoindre le palais de son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev pour un entretien puis une conférence de presse conjointe.

Après un déjeuner de travail, les deux dirigeants devaient s'exprimer devant un parterre d'hommes d'affaires puis participer à une cérémonie au "monument des défenseurs de la patrie".

Après s'être fait présenter la maquette du plan de développement de la toute jeune capitale kazakh, sortie de terre à la fin des années 1990, le président français devait reprendre l'avion pour Paris en milieu d'après-midi.

Pour ce premier déplacement au Kazakhstan d'un président français depuis celui de François Mitterrand en 1993, Nicolas Sarkozy est accompagné d'une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises français, qui doivent signer à cette occasion plusieurs contrats importants.

"Le Kazakhstan est pour nous un partenaire majeur dans une région, l'Asie centrale, absolument stratégique pour le monde, un géant avec qui nous voulons développer nos relations dans tous les domaines", a déclaré le chef de l'Etat français dans un entretien paru mardi dans le quotidien Kazakhstanskaïa Pravda.

Dans le domaine stratégique des ressources énergétiques, dont le sous-sol du Kazakhstan regorge, Total et GDF Suez doivent formaliser leur participation à l'exploitation du champ gazier offshore de Khvalinskoye, opérée par le groupe pétrolier russe Loukoïl, à hauteur d'environ un milliard d'euros.

Le Kazakhstan doit également annoncer mardi l'ouverture de négociations exclusives avec un consortium dirigé par Spie Capag, une filiale du géant du BTP Vinci, pour la construction d'un oléoduc reliant le champ pétrolier géant de Kashagan à la mer Caspienne. S'il aboutit, ce contrat devrait rapporter selon l'Elysée 1,2 milliard d'euros à la partie française.

D'autres contrats seront signés pour la fourniture de deux satellites d'observations de la terre par EADS-Astrium, d'un système de télécommunication militaire par Thalès ou d'un tramway par Alstom. Areva doit pour sa part annoncer la création d'une société conjointe avec son partenaire kazakh pour l'exportation de combustible nucléaire.

La question des droits de l'Homme, malmenés au Kazakhstan, devrait également être abordée. L'ONG Human Rights Watch a demandé à Nicolas Sarkozy de faire pression sur son hôte, qui doit prendre en janvier la présidence tournante de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

lexpansion.com

Entrepose Contracting : des ambitions au Kazakhstan

Entrepose Contracting a signé un accord d'étude de construction d'un pipeline au Kazakhstan, dans le cadre de la visite officielle de Nicolas Sarkozy dans le pays. L'annonce a été faite en conférence de presse par un dirigeant, rapporte Bloomberg ce matin. Il a précisé qu'en cas de concrétisation, le projet pourrait apporter 1,2 Milliard d'Euros de contrats aux entreprises sous-traitantes.

Finance Plus

Kazakhstan : accord dans les secteurs nucléaire et gazier

Areva et la compagnie nationale kazakhe Kazatomprom vont créer une co-entreprise. Total et GDF Suez obtiennent 25% d'un champ gazier.

La visite du chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy au Kazakhstan amène ses premiers contrats. Areva et la compagnie nationale kazakhe Kazatomprom ont en effet fait part de la création d'une co-entreprise pour commercialiser du combustible nucléaire. Ce partenariat pourrait s'étendre à la production.

La société ainsi créée, nommée Ifastar et controlée par Areva, fera de la prospection sur le marché asiatique du combustible nucléaire. Une étude de faisabilité sera effectuée concernant la production du combustible au Kazakhstan.

L'annonce de la création de cette co-entreprise n'est pas en soi une surprise. En juin 2008, la France et le pays d'Asie Centrale s'étaient entendus sur «un protocole d'accord renforçant leur partenariat». Un premier pas obtenu après le déplacement officiel d'Anne Marie Idrac, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur en février de la même année.

Contrat d'un milliard de dollars pour Total et GDF Suez

De leur côté, Total et GDF Suez ont obtenu un contrat de 25% du champ gazier kazakh de Khvalynskoye pour environ un milliard de dollars, selon le directeur général de Total, Christophe de Margerie. Les parts acquises proviendront du groupe kazakh KMG, propriétaire à 50% de ce champ dont la production estimée est de 8 à 9 milliards de mètres cube par an.

Selon Christophe de Margerie, la part de Total dans ce champ sera de 17% et celle de GDF Suez sera de 8%. L'opérateur du champ est le russe Lukoil. Il pourrait être opérationnel en 2016.

le figaro.fr

Afghanistan: "feu vert" au transit militaire français via le Kazakhstan

ASTANA, 6 octobre - RIA Novosti. Paris pourra désormais acheminer ses frets militaires et ses soldats vers l'Afghanistan via le territoire kazakh, rapporte mardi le correspondant de RIA Novosti depuis la capitale du Kazakhstan.

Mardi, dans le cadre d'une visite d'Etat du président français Nicolas Sarkozy au Kazakhstan, Astana et Paris ont signé un accord intergouvernemental sur le transit de biens et d'effectifs militaires français via le territoire kazakh vers l'Afghanistan.

Ledit accord a été signé en raison de la participation de troupes françaises aux efforts de stabilisation et de reconstruction de l'Afghanistan au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF).

ALSTOM : signe 2 accords de coopération au Kazakhstan

PARIS (Dow Jones)--Patrick Kron, président d'Alstom (ALO.FR), a signé le 6 octobre 2009 au Kazakhstan deux accords de coopération portant sur la production de moteurs d'aiguillage et la fourniture d'un système de tramway pour la ville d'Astana, capitale du Kazakhstan.

Ces deux accords ont été signés dans le cadre d'un forum d'affaires franco-kazakh organisé à l'occasion de la visite du Président de la République Nicolas Sarkozy au Kazakhstan.

Dans le domaine de la signalisation, l'accord signé entre Alstom et le Président de l'opérateur national des chemins de fer kazakhs, Kazakhstan Temir Zholy (KTZ), prévoit la mise en place d'une coopération industrielle pour la fourniture de moteurs d'aiguillage.

Cet accord devrait conduire à la création d'une société commune pour la production locale de ces équipements. Les parties définiront ensuite conjointement les modalités du transfert de la production et de l'assemblage de ces moteurs d'aiguillage vers le Kazakhstan.

Pour répondre aux besoins de la région, Alstom propose un produit adapté aux conditions d'exploitation locales, capable de fonctionner sous des températures allant jusqu'à -40°C, dont deux prototypes installés sur le réseau ferroviaire kazakh par Alstom sont déjà en test pour une durée de 12 mois. Ce moteur d'aiguillage bénéficie des dernières avancées technologiques d'Alstom : des coûts de maintenance réduits, une durée d'exploitation élevée et un système de diagnostic à distance.

Patrick Kron a également signé avec le Maire de la municipalité d'Astana un mémorandum de coopération pour la réalisation d'un tramway dans la capitale kazakh. Ce projet innovant s'inscrit dans le plan de développement de la nouvelle capitale lancé par l'Etat kazakh.

L'accord prévoit la réalisation d'une étude de faisabilité du projet portant, d'une part, sur les travaux publics, d'autre part, sur ses aspects électromécaniques (fourniture du matériel roulant, pose des voies, installation des caténaires, électrification de la ligne avec fourniture de l'ensemble des systèmes et sous-systèmes électriques et mécaniques) pour lesquels Alstom apportera son expertise à la municipalité d'Astana et un service de maintenance à long terme. Le tramway Citadis proposé par Alstom sera adapté aux contraintes climatiques locales et équipé pour rouler à des températures extrêmes.

(END) Dow Jones Newswires

France Kazakhstan, une amitié énergétique

Les deux pays ont signé une série d'accords dans les transports et le militaire, mais c'est l'énergie qui est au cœur de la relation intéressée entre le Kazakhstan et la France.

La rencontre entre le président français, Nicolas Sarkozy et son homologue kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, a été l'occasion de signer de multiples contrats ou lettres d'intention. Le montant total des 24 accords signés dépasse les 6 milliards de dollars, une somme conséquente puisque depuis son accès à l'indépendance, le Kazakhstan a reçu 70 milliards de dollars d'investissements étrangers. Ce sont bien sur les accords dans l'énergie – gaz, pétrole, uranium, pipelines – qui représente l'essentiel des accords.

Total et GDF Suez se sont associés pour acquérir 25% (17% pour Total et 8% pour GDF Suez) du champ gazier de Khvalynskoye, sur la mer Caspienne. Ce champ est détenu conjointement par le russe Lukoil, qui en est l'opérateur, et le kazakh KazMunaiGas. Le montant de la transaction est, selon Total, d'un milliard de dollars. Khvalynskoye est un gisement d'ampleur moyenne (332 milliards de m3) comparés aux géants russe Shtokman et turkmène South Yolotan qui recèlent chacun des milliers de milliards de m3. Il devrait entrer en service en 2016 et sa production, destinée au marché russe, devrait atteindre 8 à 9 milliards de m3 par an.

Un consortium dirigé par Spie Capag (Entrepose Contracting filiale d'un autre groupe français Vinci) a signé un protocole d'accord pour engager des négociations exclusives en vue de la fourniture et de la pose d'un oléoduc entre le champ pétrolier géant de Kashagan (où Total est très présent), dans la Caspienne , et le port de Bakou en Azerbaïdjan. Le montant potentiel du projet est compris entre 1,5 et 2 milliards d'euros, dont 1,2 milliard revenant à des entreprises installées en France (Spie, Mannesmann France, Europipe, GTS, Arcelor Mittal ), a précisé la présidence française.

Cet accord aura d'importantes retombées tant sur le plan économique que sur le plan stratégique. Des emplois seront créés en France, une charge équivalente à 3 000 emplois pendant 6 mois pour ArcelorMittal et de 600 pendant 6 mois également pour GTS Industries, selon la même source. « Cet oléoduc va créer beaucoup d'emplois ici et en France », a insisté Nicolas Sarkozy lors de la conférence de presse. Il a également souligné qu'il « assurera la sécurisation de notre approvisionnement énergétique ».

Le pétrole extrait du gisement géant de Kashagan, l'une des découvertes majeures depuis les années 1960, utilisera après Bakou le nouveau pipeline qui relie la capitale de l'Azerbaïdjan au port turc de Ceyhan, via Tbilissi en évitant le territoire russe. « Il est important de diversifier les sources d'exportation », a souligné le directeur général de Total, Christophe de Margerie.

La présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon, et Vladimir Shkolnik, le président de Kazatomprom (équivalent kazakh d'Areva), ont signé un accord prévoyant la création d'une coentreprise, Ifastar. Basée à Paris et détenue à 51 % par Areva et à 49% par Kazatomprom, la nouvelle entité devra réaliser une étude de marché pour la fourniture d'offres intégrées – combinant la technologie du Français et les ressources en uranium du Kazakh – de combustible aux électriciens asiatiques. Elle devra également étudier la construction d'une ligne de fabrication de combustible nucléaire d'une capacité annuelle de 400 tonnes. Cette ligne serait implantée sur le site de l'usine métallurgique d'Ulba, exploitée par Kazatomprom à Ust-Kamenogorsk. Ifastar serait chargée de la commercialisation du combustible fabriquée par une autre coentreprise détenue en proportion inverse par les deux partenaires.

Le 06 octobre 2009 par Daniel Krajka sur usinenouvelle.com