OMC: consultations Russie-Biélorussie-Kazakhstan sur l'adhésion

BERNE, 22 septembre - RIA Novosti. Les experts russes, biélorusses et kazakhs achèvent les consultations préliminaires sur l'adhésion commune des trois pays à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), a annoncé lundi à Berne la ministre russe du Développement économique Elvira Nabioullina.

"Nos experts mènent des consultations" sur le format des négociations d'entrée à l'OMC, a indiqué la ministre qui accompagne le président russe Dmitri Medvedev pendant sa visite d'État en Suisse.

"La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan auront une seule équipe de négociateurs", a confirmé Mme Nabioullina.

En juin dernier, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan ont annoncé leur intention d'adhérer simultanément à l'OMC en qualité d'union douanière. Des consultations entre les trois pays, qui ont formé une délégation commune, se sont déroulées à Moscou les 2 et 3 septembre. Les parties ont élaboré des mécanismes permettant de relancer prochainement des entretiens avec l'OMC, qui seront présentés à la commission de l'Union douanière à Alma Ata les 24 et 25 septembre.

La Russie, qui mène ses négociations d'adhésion à l'OMC depuis quinze ans, a réglé 95% des différends avec les membres de cette organisation. Moscou a terminé ses négociations bilatérales avec 60 pays membres, Bichkek avec 22 pays et Minsk avec une dizaine.

L'OSCE critique le Kazakhstan, futur président de l'organisation

ALMATY, 22 septembre (Reuters) - L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a adressé mardi de vives critiques au Kazakhstan, pays qui doit assurer la présidence de l'organisation en 2010.

L'OSCE reproche à la justice kazakhe d'avoir ordonné la saisie d'un numéro du magazine Respublika, condamné en septembre à des dommages et intérêts pour avoir fait perdre à la banque nationale BTA BTAS.KZ 6,8 milliards de tenge (environ 30 millions d'euros) en publiant un article.

Le magazine, ne disposant pas des fonds suffisants pour s'acquitter de l'amende d'un montant de 60 millions de tenge (270.000 euros), avait décidé de faire appel. Mais avant même d'examiner le recours, la justice a décidé de saisir l'édition du journal et de geler ses comptes bancaires.
Les associations de défense des droits de l'Homme ont multiplié les critiques contre le traitement imposé aux médias indépendants et aux journalistes dans le pays.

"Il s'agit d'une tentative évidente de faire taire l'une des dernières voix critiques au Kazakhstan", a dit un représentant de l'OSCE dans un communiqué. "Le niveau d'intolérance envers la libre circulation de l'information et d'opinion est troublant au regard de la présidence de l'OSCE que doit assurer le Kazakhstan en 2010", ajoute ce reponsable.

L'OSCE a adressé un courrier au ministre kazakh des Affaires étrangères pour protester contre le jugement visant le magazine.

L'OSCE avait déjà émis des inquiétudes sur la situation du militant kazakh des droits de l'Homme Evgueni Jovtis, condamné à quatre ans de prison pour avoir tué un piéton dans un accident de la circulation. Les autorités kazakhes avaient démenti toute motivation politique à cette sanction.

Olzhas Auyezov, version française Pierre Sérisier sur euroinvestor.fr

Les couleurs du Kazakhstan : Pierre-Appolinaire d'Oilliamson expose

Le Kazakhstan aux multiples paysages
(photo Stéphanie Jaume)

EXPOSITION. Le petit chalet du manoir de Villers à Saint-Pierre-de-Manneville abrite une exposition sur le Kazakhstan. Dépaysement garanti !

Pierre-Appolinaire Oilliamson s'est passionné pour le Kazakhstan dès son premier voyage. En plusieurs fois, il a sillonné ce pays, coincé entre la Russie, la Chine, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et la mer Caspienne, avec comme bagage principal, son appareil photo. De ses divers périples, il a ramené un grand nombre de clichés qu'il partage jusqu'au jeudi 15 octobre au Manoir de Villers à Saint-Pierre-De-Manneville. Sa règle de conduite : « Aller là où il n'y a rien à voir ». Là, bien évidemment, il y a toujours une ambiance à capter, un petit coin perdu à admirer, une rencontre à faire.

De photographie en photograhie, on passe d'un paysage à un autre, à la fois semblable et différent. Semblable par l'immensité - le Kazakhstan offre des sites à perte de vue - et différent par leur atmosphère, leurs couleurs.

Pierre-Appolinaire d'Oilliamson, propriétaire du château de Fontaine Henry dans le Calvados, présente ainsi les steppes, les domaines sacrés, les chevaux, cette mer d'Aral, cette étendue d'eau qui se dessèche au milieu d'un désert, la montagne…

Le photographe propose également une belle rencontre avec Abdejamil Nourpeissov, ce romancier de 86 ans qui écrit en langue kazakhe, des anonymes qui restent toujours chaleureux et accueillant. Selon Pierre-Appolinaire Oilliamson: « Dans ce pays, on n'est jamais seul ».

M. B.

Impression Kazakhstan:

Jusqu'au jeudi 15 octobre au manoir de Villers, 30, route de Sahurs, à Saint-Pierre-de-Manneville. Ouvert tous les jours, sauf le jeudi et le vendredi, de 14 heures à 17 h 30.
Tarifs : 5 et 3 €. Renseignement au 02 35 32 07 02.

sur paris-normandie.fr

Transferts de fonds des migrants en Russie: baisse notable en 2009

EREVAN, 22 septembre - RIA Novosti. Le montant global des transferts de fonds réalisés par les migrants travaillant en Russie vers les pays de Transcaucasie et d'Asie centrale s'est effondré de près de 25,5% au premier semestre de 2009 en glissement annuel, a annoncé le portail Panarmenian.net en référence aux données publiées par la Banque asiatique de développement (BAD).

"Du moment que les transferts de fonds constituent la principale source de revenus pour certains pays, cette réduction a eu des effets négatifs sur la consommation intérieure et sape les balances des paiements", constatent les experts de la banque.

Les économies des pays de Transcaucasie et d'Asie centrale ont subi de grosses pertes en 2009 suite à la crise mondiale, au recul des échanges avec la Russie et des transferts de fonds par les migrants travaillant en Russie. Les pertes les plus notables sont essuyées par l'Arménie, la Géorgie et le Kazakhstan. L'Ouzbékistan et le Turkménistan, deux pays riches en ressources et relativement fermés sur le monde se sont retrouvés dans la situation la plus avantageuse, souligne le rapport.

Cette année le PIB arménien reculera de 9,9%, prédisent les experts de la banque qui misaient au début de l'année sur une croissance de 0,5% en 2009.

S'agissant de la Géorgie, la banque constate une détérioration des infrastructures, une baisse des exportations et du montant des crédits. Le PIB géorgien se contractera de 4% au lieu de progresser de 2,5%, comme prévu au début de l'année.

Quant au Kazakhstan, il verra son PIB tomber de 1% en 2009, estime-t-on à la BAD. Malgré la demande soutenue de pétrole et de gaz sur les marchés internationaux, les prévisions de croissance ont été revues à la baisse pour l'Azerbaïdjan (3% au lieu de 8%). Au Kirghizstan, la croissance atteindra à peine 1% au lieu des 4% prévus et au Tadjikistan 8% au lieu de 10%. Les experts ont laissé inchangées les prévisions pour l'Ouzbékistan dont la croissance se chiffrera comme prévu à 7% en 2009.

OMC : Risque bancaire élevé au Kazakhstan

GENÈVE, 22 septembre (Reuters) - Le danger de défaillances bancaires, au Kazakhstan et en Ukraine constitue un risque pour les marchés financiers, a dit mardi l'Organisation mondiale du commerce (OMC) .

La liquidité des marchés financiers s'est améliorée pour les grandes banques pour un financement pouvant aller jusqu'à un an dans certaines régions, a indiqué le secrétariat de l'OMC dans un compte rendu d'une réunion d'experts des marchés financiers qui s'est tenue la semaine dernière.

Cependant, ce rapport précise que la liquidité faisait encore défaut en Afrique, en Amérique centrale, dans les principaux pays d'Europe orientale, et dans certains pays à faible revenu d'Asie du Sud et d'Asie centrale. "Les participants ont exprimé leur préoccupation concernant la situation au Kazakhstan et en Ukraine, où le risque perçu est très élevé et où une défaillance bancaire pourrait avoir des répercussions systémiques sur les marchés financiers.

Les échanges financiers (forme simple traditionnelle de crédit qui graisse les rouages des 16 milliards de dollars du commerce mondial chaque année) ont été une des premières victimes de la crise financière l'année dernière eu égard à la crainte des banques pour exporter et importer des fonds entre elles. Le coût des échanges financiers, lorsque ceux-ci sont disponibles, a grimpé à 500 points de base (soit plus élevés que les taux directeurs), ce qui a contribué à une chute brutale des échanges. L'OMC prévoit la poursuite de l'assèchement du crédit qui devrait se contracter de 10% cette année.

L'OMC a convoqué des rencontres depuis la fin de l'année dernière de praticiens des marchés financiers provenant des banques commerciales, des organismes de crédit à l'exportation et institutions financières internationales.

En avril, les dirigeants du G20 ont proposé l'injection de 250 milliards dans le marché afin de relancer les échanges commerciaux. Le rapport de l'OMC a déclaré que les décisions du G20 ont amélioré leurs capacités sur le marché et que de nouveaux programmes ont commencé à donner des résultats. Toutes ces décisions n'avaient pas été pris en considération, en partie parce qu'elles étaient trop bureaucratiques. Un autre problème empêchant l'application des décisions du G20 a été l'existence de sévères restrictions sur les prêts bancaires en vertu des règlements bancaires de Bâle II, qui étaient en conflit avec la nécessité de promouvoir les échanges financiers.

Le rapport de l'OMC a déclaré que les échanges financiers se sont améliorés pour les grandes économies émergentes comme le Brésil, la Chine et l'Inde - où les institutions étatiques ont canalisé le crédit vers les échanges commerciaux, mais les petites banques sont encore confrontées à des problèmes.

Elle a déclaré que les échanges financiers commençaient à se stabiliser après la forte chute des volumes dans le dernier trimestre de 2008 et premier trimestre de 2009. A suivre ...

Traduit par Eurokaz

Article original en anglais sur reuters.com

Nucléaire: le Kazakhstan construira sa première centrale avant 2020

ASTANA, 22 septembre - RIA Novosti. Le Kazakhstan compte construire au moins une centrale nucléaire avant 2020, a annoncé mardi à Astana le vice-ministre kazakh de l'Énergie et des Ressources minérales Asset Magaouov.

"Nous élaborons un programme de développement du secteur pour 2010-2020. Nous avons déjà présenté le premier projet de programme au gouvernement et comptons construire une centrale nucléaire avant 2020", a indiqué le ministre devant les journalistes.

Le ministère mène des consultations avec des experts sur le lieu de construction et le type de la centrale, selon lui.

"Nos négociations avec nos collègues russes (consacrées à la signature de l'accord intergouvernemental sur la construction d'un réacteur de type VBER-300 à Aktaou, dans l'ouest du Kazakhstan, avancent bien", a ajouté le vice-ministre.

Début août, la société kazakhe Kazatomprom a rapporté que le Kazakhstan signerait un accord sur la centrale d'Aktaou avec la Russie. En octobre 2008, le Kazakhstan a débloqué 1,25 million de dollars pour une étude de faisabilité.