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samedi 31 décembre 2011

Au Kazakhstan, les promesses douteuses de l'un des derniers champs géants


L'île artificielle "D" du champ de Kachagan, dans les eaux kazakhs de la mer Caspienne.

Total est partenaire de l'exploitation de l'un des ultimes champs de pétrole géants de la planète... dont le développement s'annonce tellement difficile que le projet pourrait ne jamais être ni rentable, ni (donc) viable !

Le champ kazakh de Kachagan, dans la mer Caspienne, est présenté comme le projet pétrolier le plus prometteur de ces trois ou quatre dernières décennies. Ses réserves, estimées entre 9 à 16 milliards de barils, représentent 3 à 6 mois de consommation mondiale environ.

Une enquête de l'agence Bloomberg montre à quel point les promesses de Kachagan apparaissent aujourd'hui décevantes. Après 11 ans et 39 milliards de dollars d'investissements (dont 8 années de retard, et un dépassement du budget initial estimé 15 milliards) Total, Exxon, Shell et l'italien ENI, principaux partenaires du gouvernement du Kazakhstan, ont de quoi se faire du tracas.

Un analyste réputé, Julian Lee, du Center for global energy studies de Londres, indique à Bloomberg :

« Le plus gros soucis, c'est de savoir si le projet est capable de devenir un jour rentable, compte tenu de l'énorme augmentation de son coût et du retard pris par son lancement. » Il pourrait s'avérer « impossible pour les investisseurs d'obtenir un quelconque retour sur investissement sur la seconde phase du projet, avant que leur contrat sur le champ n'expire », en... 2041.

Sans cette seconde phase, pour l'instant théorique, du développement de Kachagan, le million de barils par jour de production qui en est attendu fera cruellement défaut pour compenser le déclin rapide des zones d'extraction existantes. Les premiers barils, fournis par la première phase de développement toujours en cours, ne sortiront pas avant 2014. Kachagan est l'un des rares points du globe où une augmentation importante de la production de brut peut se produire dans les prochaines années, avec la relance de la production de l'Irak et le développement des sables bitumineux au Canada.

Le coût de la seconde phase de Kachagan, ardemment réclamée par le gouvernement autocratique du Kazakhstan, promettent d'être astronomiques. Les investissements, encore hypothétiques, se chiffrent en centaines de milliards. Des déclarations récentes des patrons de Total et de Shell laissent entendre que ces groupes ne sont pas pressés de délier leurs bourses. Peut-être parce que financièrement, le jeu n'en vaut tout compte fait la chandelle ?

Les réserves mondiales de brut sont comme un vaste arbre fruitier. On commence par cueillir les fruits bien mûrs et à portée de main, avant de finir par se résoudre à monter chercher les fruits pourris tout en haut de l'arbre. On en est là, alors que depuis un quart de siècle, l'humanité consomme chaque année plus de pétrole qu'elle n'en découvre.

Découvertes et production pétrolière [Exxon, ASPO]

Difficile de trouver des conditions d'exploitation plus extrêmes qu'à Kachagan. Les hydrocarbures y sont piégés à 4200 mètres sous le plancher de la mer, à très haute pression. A la surface, les températures varient de - 35 °C en hiver à 40 °C l'été, mettant les matériaux à très rude épreuve. A la place des classiques plateformes offshore, six îles artificielles, situées à quelque 70 kilomètres de la côte, ont dû être construites pour exploiter le champ.

Ces « îles » sont truffées de capteurs afin de repérer les fuites de gaz inflammables, des gaz qui à Kachagan contiennent une proportion particulièrement élevée de sulfure d'hydrogène. Ce gaz, toxique à haute dose, a une odeur caractéristique d'oeuf pourri bien connue sur certaines plages du nord de la Bretagne. Il résulte de la décomposition de matière organique. Dans la plus grande des îles artificielles, sur laquelle vivent 5500 employés, des exercices d'urgence sont conduits chaque semaine, rapporte Bloomberg.

La structure des îles est capable de les protéger des glaces hivernales. Elle est censée isoler les puits afin d'éviter de polluer les eaux de la Caspienne, qui abritent notamment des phoques et les précieux esturgeons.

Si le pétrole tue aujourd'hui au Kazakhstan, ce n'est toutefois pas à cause de fuites d'hydrocarbures. Entre 14 et 70 personnes ont trouvé la mort en décembre au cours de manifestations d'ouvriers de la cité pétrolière d'Aktau, au bord de la Caspienne. Des manifestations réprimées dans un silence médiatique presque total par le potentat kazakh ami des puissances occidentales, Nursultan Nazarbayev.

Un « facteur d'instabilité » (comme on dit dans les chancelleries) qui a peu de chances d'accélérer développement du pétrole de la Caspienne, indispensable à l'avenir de l'industrie de l'or noir.


Publié sur http://petrole.blog.lemonde.fr le 31 décembre 2011

Témoignage vidéo : http://youtu.be/QtUKqkDE-8k

Alimenter le feu ...

A la veille de la fête musulmane de l'Aïd au Kazakhstan, où la plupart des gens se déclarent ou se considèrent de cette religion, une guerre de l'information s’est développée, qui a commencé avec la propagation de rumeurs d’ordres médiévales.
Des histoires horribles se propagent à la vitesse de la lumière, précisant comment les islamistes volent les gens afin d'organiser un massacre. Le téléphone arabe a fonctionné parfaitement, en complétant les rumeurs de nouveaux détails horrifiants en vue de conduire l’homme de la rue dans un état de stupeur. Alors, qui est derrière cette tentative d’attiser l'hystérie de masse? Et le plus important, l’association des termes « explosifs » au djihadisme, observés ces dernières années dans le pays, provoquent des affrontements avec les forces de police locales.

Certains pensent que l'extrémisme au Kazakhstan est gonflé artificiellement par certaines forces, qui luttent depuis longtemps contre le gouvernement kazakh. A cet égard, les premières places reviennent aux oligarques fugitifs Ablyazov Mukhtar vivant à Londres et à l’ancien gendre du président kazakh Aliyev Rahat. En considération de leurs positions élevées et de leurs situations financières actuelles et dans le passé, leurs «critiques intransigeantes du régime" viennent du fait qu'ils faisaient eux-mêmes partie du gouvernement. On a coutume de dire que dans l'Empire ottoman servaient de nombreux renégats Européens qui avaient trahi leur pays et Dieu.

Après avoir constaté l'originalité de ces personnes (le premier est accusé de plusieurs milliards de dollars d'escroqueries financières, tandis que le second est accusé d’enlèvement), je note que parmi l'arsenal des adversaires des autorités kazakhes, les outils des médias de masse, les mouvements politiques, les connexions criminelles (d’ailleurs Ablyazov a purgé une peine), la création d'une structure souterraine qui se fait passer avec succès comme Wahhabite et a le soutien des services spéciaux étrangers.

Le Kazakhstan possède de vastes ressources naturelles, pour lesquelles il a même été appelé le "nouvel eldorado de la France". Beaucoup en Occident et en Orient, préfèreraient avoir cette richesse pour eux seuls, sans avoir à rivaliser avec les autres. Étant donné que la Chine s’active à prêter de l’argent au Kazakhstan en vue d'obtenir des contrats lucratifs, et que Moscou intègre activement Astana dans la création d'une Union eurasienne à marche forcée, le risque demeure que les joueurs les moins actifs puissent être écartés de ce «nouvel eldorado».

Certains considèrent que le «printemps arabe» est une tentative cynique de gagner des dividendes sur les hautes aspirations du peuple, qui a soif de liberté et de prospérité. Tout ce que la population a gagné est un chaos permanent, des guerres et des coutumes islamiques. Il y avait des Etats laïcs en Tunisie et en Egypte. Ils ne le sont plus et ces pays sont secoués par des troubles dans lesquels des gens meurent. De même pour la Libye, qui était étroitement liée avec tout le monde, en Europe et de l'autre côté de l'Atlantique. Mais à présent il y a une guerre sans fin pour le pouvoir.

Tout était différent au Kazakhstan, dont le pouvoir est fort, la société laïque et l’économie en forte croissance. Soudainement, dans ce pays exempt d’islamistes, où auparavant aucun terroriste n’a jamais été vu, les autorités ont été la cible d’un certain nombre d'attaques terroristes dans l'année. Au printemps de cette année, deux policiers ont été tués par une explosion dans la ville d'Atyrau. Cet automne à Taraz, un adepte des idées du djihadisme est en fuite après avoir volé des armes dans un magasin et tué plusieurs policiers.

A la veille de la fête musulmane du pays, des rumeurs ont commencé à se répandre selon lesquelles ce seront des dizaines d'enfants qui seront prochainement données en sacrifice. Le gouvernement a indiqué que dans la région du Kazakhstan du Sud, trois personnes distribuant des tracts prévenant de l’imminence d’une série d'attaques terroristes, ont été arrêté. Parmi eux se trouve un délinquant récidiviste.

Les tracts disent que des wahhabites ont pénétré le territoire de la région, lesquels en désaccord avec la loi sur la religion ont décidé de sacrifier les petits enfants en signe de protestation. Pour ce qui est de l’influence sur la population, c’est un sans faute. Les parents craignant pour leurs enfants, ne les laissaient plus aller à l'école. L’esprit de terreur et de peur planait sur ce pays laïc d'Asie centrale, et les autorités perdaient de plus en plus la confiance de la population.

En parlant de qui est derrière tout cela, nous notons que, lors de la discussion sur une nouvelle loi sur la religion au Kazakhstan, Mukhtar Ablyazov commentant la politique du gouvernement, a prédit une révolution islamique dans le pays. L'essence de la lettre de l’oligarque déshonoré est que cette organisation islamiste radicale qui est de plus en plus présente au Kazakhstan, peut gagner des millions de personnes.

Plus tard, émergeant de nulle part, "les soldats du Califat" commencèrent à menacer le gouvernement kazakh, exigeant l'abrogation de la loi. Faute de quoi, ils promettaient de déployer la terreur contre le gouvernement, ce qui a été fait plus tard lors des attaques terroristes contre la police.

Parallèlement à la propagation des rumeurs sur d'éventuelles attaques terroristes, un travail a été réalisé avec les partis et organisations sociales pour renforcer leurs effets. Il est dès lors intéressant de constater que l’organisation non enregistrée "Alga", financée par Ablyazov et Aliyev, a critiqué la législation dans le domaine de la religion. Les membres de ce parti, ont attiré des jeunes et les ont engagés dans la distribution de tracts demandant l'abrogation de cette nouvelle loi. Le mouvement «Résistance Socialiste" est une organisation similaire, proche de Mukhtar Ablyazov.

À son tour, le gouvernement a critiqué les partisans de Mukhtar Ablyazov qui se livraient à des actes de provocation, alimentant des conflits sociaux et ethniques. Il considère que ces organisations sont impliquées dans la formation d'une idéologie hostile à l’Etat, semblable à celui martelé dans la tête des adeptes de leurs organisations religieuses extrémistes de type «Al-Qaïda».

Peut-être n’était-ce qu’un hasard, mais "les soldats du califat" ont revendiqué les attentats dans la République du Kazakhstan. Leurs opinions politiques s'avèrent très semblables avec celles d'autres opposants des autorités kazakhes.

Par souci d'équité, nous notons que les autorités soupçonnent un oligarque de faire partie d’un groupe terroriste, lequel oligarque accuse les autorités de pratiquer elles-mêmes des actes terroristes. Selon Mukhtar Ablyazov, le régime entend intimider les gens et les terroriser. Une version analogue vient de Rahat Aliyev, un autre adversaire de Nursultan Nazarbayev. Le jour avant les événements tragiques de Taraz, il a accusé les autorités kazakhes de préparer et de mener des actes de terrorisme.

A suivre...

Par Tarik Yussuf


jeudi 29 décembre 2011

Un "chef terroriste" tué au Kazakhstan

Le parquet du Kazakhstan a annoncé qu'une unité d'élite des services spéciaux avait tué jeudi le "chef d'un groupe terroriste" après que ce dernier a ouvert le feu sur les forces de l'ordre. "Le 29 décembre, les forces de l'ordre et l'unité spéciale Aristan du KNB (ex-KGB, ndlr) ont mené une opération pour arrêter Erik Aïazbaïev, né en 1971 et un des chefs du groupe terroriste Agjan Khassen", explique le bureau du procureur dans un communiqué.

"Aïazbaïev a refusé de se rendre et a ouvert le feu avec un pistolet Makarov. Il a été éliminé par des tirs de riposte", poursuit la même source. Cette opération a eu lieu dans la ville de Kyzylorda, dans les steppes du centre du Kazakhstan.

Sur www.europe1.fr le 29 décembre 2011

jeudi 8 décembre 2011

Pour ses vingt ans d'indépendance, le Kazakhstan s'offre un minéral

Il y a quelques jours le Kazakhstan annonçait la découverte d'un nouveau minéral du groupe des hydrocarbures par ses chercheurs, proposant qu'il s'appelle « nournazen », du nom du président Noursoultan Nazarbaïev. Ce grand coup de publicité pour les vingt ans du régime est aussi une façon de promouvoir les talents de la main-d'œuvre nationale dans l'économie extractive.

En l'absence de publication dans une quelconque revue scientifique, la découverte de ce nouveau minéral du groupe des hydrocarbures censé avoir des propriétés dans les hautes technologies médicales et chimiques, reste un mystère. Interrogés, les géochimistes et les spécialistes des matériaux estiment qu'il n'est pas rare de découvrir de nouveau minéraux, y compris du groupe des hydrocarbures. Mais ils restent sceptiques sur l'importance capitale de la découverte ; ce pourrait être une simple variante d'un minéral déjà connu.

Reste que pour les 20 ans de l'indépendance kazakhe, le peu démocratique régime de Noursoultan Nazarbaïev s'offre un grand coup de publicité en annonçant que demande sera faite à l'Association internationale de minéralogie de baptiser le nouveau minéral « nournazen », du nom du président, élevé au même moment au rang de « Héros du peuple ». C'est aussi une façon pour cette grande nation minière, de vanter la formation de ses chercheurs, de ses ingénieurs, et plus généralement de la main-d'œuvre locale au moment ou le gouvernement d'Astana cherche à imposer davantage ses nationaux dans les co-entreprises avec les compagnies minières et pétrolières étrangères.

Les investisseurs se sont ruées depuis 20 ans sur les richesses du sous-sol, parmi les plus fabuleuses de la planète. Grâce à des gisements faciles d'accès et à forte teneur, le Kazakhstan est devenu en quelques années le premier producteur d'uranium avec 30% de l'offre mondiale, doublant le Canada et l'Australie, mais aussi le 3e producteur mondial de zinc, le 4e producteur de plomb, et parmi les dix premiers en matière de charbon, de bauxite, de fer, d'or et d'argent. Sans parler des hydrocarbures et du plus gros gisement de pétrole découvert depuis 30 ans, à Kashagan, un gisement difficile en mer Caspienne, mais auquel toutes les majors ont pris part.

Déjà destination de 70 milliards de dollars d'investissements étrangers depuis l'indépendance, le Kazakhstan voudrait qu'ils atteignent 100 milliards dans les dix ans qui viennent. Mais aussi que les compagnies étrangères emploient 90% de kazakhs parmi leurs salariés, 70% s'agissant des cadres. Si les sous-traitants doivent obtempérer dès aujourd'hui, les opérateurs ont obtenu une dérogation jusqu'en 2015. D'ici là, les coopérations se multiplient pour former, non pas les ingénieurs kazakhs, ils sont nombreux mais davantage de techniciens.

Par Claire Fages sur www.rfi.fr le 8 décembre 2011

mercredi 7 décembre 2011

L'ONUDC lance un programme régional contre l'opium en Asie centrale

L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et des ministres d'Afghanistan et des pays voisins ont lancé mercredi un programme régional pour améliorer la coordination des efforts de lutte contre les drogues et renforcer la stabilité régionale pour la période 2011-2014.

Cette initiative intervient à la suite de la conférence sur l'Afghanistan qui a eu lieu récemment à Bonn en Allemagne pour déterminer l'orientation future du pays après le transfert de pouvoir au gouvernement afghan en 2014.

« Avec le désengagement progressif de la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan, la communauté internationale comptera de plus en plus sur l'ONU pour prendre en charge davantage de responsabilités pour soutenir l'Afghanistan », a déclaré le chef de l'ONUDC Yury Fedotov.

L'accord conclu entre huit représentants nationaux d'Afghanistan, d'Iran, du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Pakistan, du Tadjikistan, du Turkménistan et d'Ouzbékistan pour entériner la coopération, surtout dans le domaine de partage des informations, est une première selon le chef de l'ONUDC. La rencontre des parties à Vienne au siège de l'ONUDC est une mesure pour renforcer la confiance et pour écarter les suspicions qui ont auparavant pesé sur les relations.

Le programme régional est un cadre stratégique pour le travail de l'ONUDC et ses partenaires multilatéraux et il se concentre sur l'action contre les stupéfiants et pour renforcer l'autorité de la loi pour combattre le trafic de drogues et le crime organisé de façon plus efficace.

Le programme vise également à offrir des alternatives à la culture du pavot aux agriculteurs et un meilleur accès aux services de santé, y compris pour réduire la demande de stupéfiants et pour renforcer la prévention du VIH/sida.

Au cours des cinq dernières années, l'Afghanistan a produit presque 90% de l'opium illicite au monde. Une étude de l'ONUDC montre que cette année il y a eu une augmentation nette de la production d'opium, à cause des prix élevés et du commerce florissant de la drogue.

« Les années à venir seront déterminantes pour l'avenir de l'Afghanistan. Nous devons donc apporter une réponse basée sur la responsabilité partagée et sur des actions concrètes », a souligné M. Fedotov.

Sur www.un.org le 7 décembre 2011

mardi 1 novembre 2011

Le Kazakhstan propose 1,1 md USD pour une part dans le gisement Karatchaganak

ALMATY - Le Kazakhstan est prêt à payer entre 700 millions et 1,1 milliard de dollars pour une part dans le champ gazier kazakh géant de Karatchaganak, exploité par un consortium de groupes occidentaux et russe qui fait l'objet d'une enquête pour fraude, a indiqué un haut responsable du pays.

Je vais vous donner la fourchette: de 700 millions de dollars à 1,1 milliard de dollars pour une part dans le gisement, a déclaré, cité par Interfax, Timour Koulibaïev, gendre du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev et patron de Samrouk-Kazyna, la holding regroupant les actifs de l'Etat.

Il a cependant indiqué qu'il était trop tôt pour dire quelle part l'Etat kazakh obtiendrait pour ce prix. Des médias avaient indiqué cet été que le Kazakhstan voulait obtenir 10% de Karatchaganak.

Le gouvernement kazakh cherche à revenir sur l'accord de partage de production du champ signé en 1997, et en vertu duquel BG et ENI possèdent chacun une part de 32,5% dans le projet, tandis que l'américain Chevron détient 20% et le russe Loukoïl 15%.

En octobre 2010, le fisc kazakh avait affirmé avoir découvert des fraudes fiscales de 187 milliards de tenge (1,27 milliard de dollars) au sein du consortium exploitant le gisement.

Selon des analystes, le gouvernement a recours à ce type de poursuites afin de forcer le consortium à vendre une part dans Karatchaganak, un site dans le Nord-Ouest du Kazakhstan qui renferme selon BG 4.800 milliards de m3 de gaz.

Le 06 octobre 2011 sur www.romandie.com

vendredi 28 octobre 2011

Rahat Aliev, un «pion» dans le jeu politique

Sur la toile circule une phrase qui a pris des ailes, disant que la construction de la démocratie dans le monde est devenue ingérable. Ce mécanisme utilisé pour atteindre certains objectifs des groupes politiques et financiers, apporte sa part de chaos dans le monde. A cause d'une compréhension pervertie de la démocratie, les malfaiteurs deviennent des bienfaiteurs et les escrocs deviennent des hommes d'affaires reconnus.

Un homme intelligent a dit un jour que jouer avec la démocratie peut finir mal. Cette phrase peut illustrer la situation entourant les fugitifs à travers le monde qui, poursuivis par les autorités de leurs Etats, se cachent en Europe. Ils réussissent à obtenir le statut de réfugié, puis planifient des attentats à partir de leur pays d'accueil, puis malgré l'obtention de l'immunité diplomatique ils continuent à planifier des crimes.


Il n'est pas besoin d'aller loin pour trouver un exemple, il suffit de regarder l'une des figures les plus odieuses de l'Asie centrale, Rahat Aliev, criminel fugitif accusé d'assassinat et d'extrémisme politique.

Cet homme est accusé de nombreux crimes dans son pays natal, (le Kazakhstan, un des pays d'Asie centrale) et condamné à la prison par contumace. A son compte on dénombre attaques, assassinats, préparation de coup d'Etat. Les crimes sont si graves que le fait d'être lié à la famille du chef de cette république ne l'a pas aidé. R. Aliev a été marié à la fille du président, mais même sa très solide immunité politique ne l'a pas protégé des poursuites pénales.

R. Aliev, qui a occupé le poste de directeur général des services secrets kazakhstanais, et plus tard celui d'ambassadeur du Kazakhstan en Autriche, a réussi à fuir le pays avant son arrestation. De plus, il est parti à Vienne, où il se sent comme chez lui. Et c'est là que commence le paradoxe. Au lieu de livrer le fugitif, les autorités autrichiennes ont pris une position très étrange. Après avoir arrêté cet homme, ils ont laissé Aliev en liberté sous caution, pour un million d'euros. En outre, le fugitif a obtenu l'immunité diplomatique. Eh bien que le public n'a pas posé de questions, il a été donné à cette situation une allure démocratique. Déclarer Aliev réfugié politique car persécuté pour sa dissidence, c'est comme annoncer que le rhinocéros est un lapin blanc.

Aliev n'a jamais été dans l'opposition au gouvernement. Sa décision de commencer la guerre contre les autorités kazakhes a été causé par une seule motivation : essayer d'échapper à ses responsabilités. Et les autorités autrichiennes l'aident en cela, cyniquement et très ouvertement en parlant de doubles standards. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi aucun intérêt politique à court terme ne peut justifier cette décision diffamatoire. Ceux qui le connaissent,
savent comment Aliev a créé l'indignation. Les hommes d'affaires et d'opposition au Kazakhstan s'en souviennent avec un frisson. Je me souviens d'un ami du Kazakhstan (un entrepreneur) qui ayant entendu parler de l'ouverture d'une affaire criminelle contre Aliev, a ouvert la plus chère bouteille de champagne en célébration. Et est-ce qu'un de nos collègues Européens a essayé de regarder objectivement la situation? Non.

Depuis 2007, la Thémis autrichienne patine, ignorant tous les nouveaux faits de l'affaire prouvant la culpabilité d'Aliev. Et pourquoi ? Parce que c'est rentable pour quelqu'un. Peut-être que l'Autriche apprécie cette situation autant que les pays à l'Est de Vienne. Mais il y a un autre frère plus âgé, armé d'un bâton démocratique.
Peut-être est-il besoin de garder un atout contre les autorités kazakhstanaises?
L'Asie centrale est connue pour être située au centre d'un grand jeu géopolitique. Et sur ce terrain n'importe quel pion peut barrer la route menant à la direction nécessaire. Il est démontré que ce n'est pas la première fois que des criminels plus ou moins dangereux sont partis du territoire de l'ancienne Union soviétique afin de s'abriter sous l'aile de l'Europe. Et ils ne fuient pas les mains vides, mais après avoir pillé et volé des millions qui leurs sont très utiles dans cette période de crise mondiale.

En d'autres termes, tout s'achète et tout se vend. Sous la belle couverture des droits de l'homme se cachent des usuriers, dont le seul but est de négocier les dividendes politiques et économiques.


Aliev aurait même fait équipe avec un autre fugitif, Ablyazov qui se cache à Londres, et essaye de saper la stabilité au Kazakhstan. A cette fin, des millions de dollars ont été investis. Ils ont répandu des rumeurs sur la maladie du dirigeant du pays pour créer la confusion et l'hésitation parmi l'élite. Les experts admettent également l'idée qu'Aliev et Ablyazov peuvent organiser des provocations entre les leaders d'opposition qui peut servir de détonateur pour une émeute. Il semble donc que certains ont vraiment besoin de partager les biens de la République. De plus, certains n'aiment pas du tout l'idée de partager le pétrole et le gaz du Kazakhstan avec la Russie et la Chine.

Chine et Russie ont intensifié le développement du marché kazakhstanais et de ce fait, Aliev ne manque pas une occasion, d'essayer de saper l'image de ces voisins. Mais son action est trop visible, voire idiote. Il était impossible de lire ses pronostics sur la visite du président kazakh à la Chine, sans rire. L'oligarque fugitif, prenant en référence certaines sources proches du Chef de l'État, a lancé la rumeur selon laquelle le leader kazakh, par crainte de l'agitation populaire, s'est assuré le soutien de l'armée de la Chine

Aliev a affirmé que la Chine avait promis de faire entrer, si nécessaire, ses troupes. Cela n'a aucun sens, c'est même un non-sens complet, une fiction absurde des publicistes épuisés de M. Aliev. Et c'est ainsi que commencera la troisième guerre mondiale !

Donc, je pense que les autorités autrichiennes ont encore besoin d'écouter le bon sens.
Après tout, même les dirigeants de l'UE ont commencé à réaliser que la situation avec Aliev a passé toutes les limites du raisonnable. Ce cas nécessite un examen juste sous le contrôle évident de la communauté internationale. Les criminels ne devraient pas aller en toute liberté, se cacher derrière le drapeau de la démocratie.


Posté le 28 octobre 2011 sur www.cisnews.org

Lire l'article d'origine (en russe)

mercredi 26 octobre 2011

Le président kazakh voit un énorme potentiel pour l'intégration eurasienne

L'intégration eurasienne a un potentiel énorme, a déclaré le président kazakh Noursultan Nazarbaïev lors d'un forum mardi ici à Astana, capitale kazakhe.

"Au 21ème siècle, les grandes lignes du concept d'intégration eurasienne ont commencé à se dessiner. Depuis plus de 10 ans, la communauté économique eurasienne est en action. L'Union douanière du Kazakhstan, de la Biélorussie et de la Russie est un élément central de l'Espace économique commun qui sera lancé le 1er janvier 2012", a déclaré M. Nazarbaïev lors du forum intitulé "Le Kazakhstan et le Concept d'Union eurasienne dans un nouveau monde".

"Aujourd'hui, l'idée eurasienne rassemble des millions de sympathisants. Elle est considérée comme une grande perspective. Il s'agit d'une opportunité pour nos pays de prendre les places qui leur sont dues dans le monde, et pour notre peuple d'atteindre un nouveau niveau de coopération économique, culturelle et humanitaire. C'est notre avenir commun que nous sommes en train de créer maintenant", a-t-il souligné.

Source: xinhua

Sur http://french.peopledaily.com.cn le 26 octobre 2011

lundi 24 octobre 2011

Tony Blair sera conseiller économique de Nazarbaev

L'ex-Premier ministre britannique Tony Blair donnera des consultations économiques et politiques à la direction du Kazakhstan, a raconté dimanche à ITAR-TASS le conseiller du président kazakh Ermoukhamet Ertysbaïev.

La nouvelle sur la formation par M. Blair d'une équipe de conseiller pour dispenser des consultations aux autorités kazakhes sur les réformes économiques, a déjà été annoncée par Daily Telegraph. Les deux hommes ont fait connaissance en l'an 2000 et sont en contact depuis lors ; ils se connaissent assez bien, ce qui justifie le choix de Blair en tant que conseiller en matière de réformes économiques et de modernisation politique, a dit M. Ertysbaïev. Ce choix n'a pas créé de surprise. " Tony Blair est travailliste et non conservateur. Et le parti Nour OTAN dirigé par le chef de notre Etat est plutôt centriste. Ce parti se nomme aussi populaire, et l'objectif fixé par le président devant le parti et la société consiste à édifier un capitalisme populaire. Au fait, c'est la même chose que Tony Blair voulait réaliser en Grande-Bretagne ", a souligné notre interlocuteur.

Une partie de l'équipe de Blair résidera en permanence à Astana, d'autres s'y déplaceront de temps à autres pour dispenser des conseils aux membres de l'administration présidentielle, du gouvernement ou de la Banque nationale ", explique M. Ertysbaïev. Il s'est abstenu de préciser le volume des émoluments de l'ex-Premier ministre britannique, se bornant à dire qu'ils ne pèseraient pas lourd sur le budget national, mais que Tony Blair y trouverait son compte. Daily Telegraph avance un chiffre de 8 millions de livres sterling par an (12,6 millions de dollars), cependant le porte-parole de M. Blair n'a pas confirmé ces informations.

Publié le 24 octobre 2011 sur http://french.ruvr.ru

samedi 22 octobre 2011

Deux naissances au-dessus du Kazakhstan

Les compagnies indiennes Air India et Arik Air ont eu droit à la naissance d'une fille et d'un garçon ces derniers jours les deux fois alors que leurs avions survolaient le Kazakhstan.

Ce samedi, une mère enceinte de 8 mois a donné naissance à une petite fille à bord du vol d'Air India à destination de Toronto. Les prémices de l'accouchement sont survenus alors que l'avion survolait le Kazakhstan. Une médecin voyageant par hasard à bord a participé à la délivrance d'une petite fille. Le pilote a proposé de se dérouter si nécessaire mais la mère et la fille semblant se porter à merveille, il a été décidé de poursuivre la route jusqu'à Toronto au Canada.

Le Kazakhstan semble faire effet aux femmes enceintes ces temps-ci, puisque qu'une deuxième naissance a eu lieu au-dessus de ce territoire quelques jours plus tôt, cette fois à bord d'un vol de la compagnie Tajik Air, compagnie du Tadjikistan. Le vol parti de Douchanbe, capitale du Tadjikistan et à destination de Moscou avait cette fois-ci à bord une infirmière qui a pu assister à la naissance d'un petit garçon. La compagnie a fait savoir que c'était la troisième naissance à bord d'un de ses vols depuis 2007. Et la second en l'espace de quelques jours à 11 000 mètres au-dessus du Kazakstan

Publié le 22 octobre 2011 sur http://www.air-journal.fr

mercredi 12 octobre 2011

Emergence d'un nouveau fonds sino-russe

Le fonds souverain chinois CIC s'est engagé à apporter un milliard de dollars à un nouveau fond sino-russe. Son homologue Russian Direct Investment Fund (RDIF) contribuera à la même hauteur et compte trouver 2 milliards d'euros supplémentaires auprès d'autres investisseurs chinois. Ce fonds sera principalement géré par RDIF et réalisera au moins 70% de ses investissements en Russie, au Kazakhstan et au Bélarus.

Le 12 octobre 2011 sur www.agefi.fr

mardi 11 octobre 2011

Kazakhstan: huit morts dans l'incendie d'un réservoir de pétrole

ALMATY (Kazakhstan) - Huit ouvriers sont morts mardi dans l'incendie d'un réservoir de pétrole au Kazakhstan, qui a éclaté lors de travaux de maintenance, a indiqué l'entreprise publique KazTransOil dans un communiqué.

Les ouvriers étaient en train d'effectuer des travaux de nettoyage sur le réservoir de la station d'Aktau (sud-ouest) quand un feu a éclaté pour des raisons inconnues, explique la société dans un communiqué cité par l'agence Interfax.

Huit ouvriers d'une société de sous-traitance sont morts, ajoute-t-elle.

Le Kazakhstan, une république d'Asie centrale, a triplé sa production de pétrole au cours de la dernière décennie et est désormais le deuxième producteur de brut au sein de l'ex-URSS, derrière la Russie.

Le 11 octobre 2011 sur www.romandie.com

ENRC: veut racheter la totalité de Shubarkol

Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC) indique que son conseil d'administration a décidé unanimement de mettre en oeuvre le rachat des 75% de parts de la société Shubarkol Komir qu'il ne détient pas encore. Il va donc exercer l'option d'achat qu'il détient sur jusqu'à 2.638.1032 actions Shubarkol détenues par Eurasian Industrial Company.

Le montant total de l'opération pourra aller jusqu'à 600 millions de dollars, plus une reprise de dette de l'ordre de 50 millions de dollars. L'opération sera menée sur la Bourse kazakhe, indique le groupe minier domicilié au Royaume-Uni.

Les actions de préférence Shubarkol feront aussi l'objet d'une offre de rachat chiffrée à 12,6 millions de dollars.

ENRC précise que Shubarkol est un producteur de charbon sidérurgique qui l'an dernier a extrait six millions de tonnes de cette matière première, soit 5,4% de la production nationale du Kazakhstan.

Ses réserves minières étaient au 1er janvier de 326,2 millions de tonnes, à comparer avec celles d'ENRC à la même date (1.378 millions de tonnes).

Le 11 octobre 2011 sur http://votreargent.lexpress.fr

dimanche 9 octobre 2011

L'Iran et la Corée du Sud signent un contrat pour la construction d'un oléoduc

L'Iran et la Corée du Sud ont signé un contrat pour la construction d'un oléoduc d'une longueur de 1 680 km, destiné à transporter du pétrole de la mer Caspienne à la mer d'Oman, a rapporté samedi la chaîne de télévision iranienne Press TV.

L'oléoduc permettra d'acheminer du brut à partir du port de Neka dans le nord de l'Iran au port de Jask dans le sud du pays, selon le reportage.

La construction de l'oléoduc devrait coûter entre 3,3 et 3,7 millions de dollars, toujours selon Press TV.

Parallèlement, le directeur général de la Compagnie nationale iranienne du pétrole, Ahmad Qale'bani, a déclaré jeudi que l'Iran avait l'intention d'augmenter le volume de ses contrats d'échange de pétrole avec les pays de la mer Caspienne à 200 000 barils par jour d'ici fin de l'année courante iranienne, c'est-à-dire d'ici le 20 mars 2012.

En vertu de ces accords, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan, et le Kazakhstan fournissent à l'Iran du brut, et l'Iran vend la même quantité de son propre brut aux pays du golfe Persique.

Le 9 octobre 2011 sur http://french.peopledaily.com.cn

vendredi 7 octobre 2011

Baïkonour: le Kazakhstan lève son moratoire sur les tirs des missiles russes

MOSCOU, 7 octobre - RIA Novosti

Le Kazakhstan a levé son moratoire sur les tirs des missiles intercontinentaux russes depuis le cosmodrome de Baïkonour qui se trouve sur son territoire, a annoncé vendredi à Moscou le directeur de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) Vladimir Popovkine.

"Le Kazakhstan a levé le moratoire sur les tirs des missiles balistiques intercontinentaux depuis Baïkonour à la demande de la Russie. Ce moratoire était appliqué depuis deux ans. Le prochain tir d'un missile balistique russe sera effectué en novembre", a indiqué M.Popovkine devant les députés à la Douma (chambre basse du parlement russe).

Le dernier tir d'essai d'un missile russe intercontinental RS-18 (code OTAN - SS-19 Stiletto) depuis Baïkonour remonte à octobre 2008.

Selon M.Popovkine, la coopération spatiale russo-kazakhe va bon train, notamment dans l'exploitation conjointe du cosmodrome de Baïkonour.

En 2010, le Kazakhstan a prorogé le bail russe du cosmodrome de Baïkonour jusqu'à 2050.


Notre UE à nous

La Russie ne construira finalement pas de frontière avec le Kazakhstan, les quotas sur l'emploi de citoyens de Biélorussie et du Kazakhstan seront abolis. Le Premier ministre et candidat à la présidence Vladimir Poutine a annoncé la création d'une Union eurasienne, futur maillon d'une Grande Europe et « connecteur » entre l'UE et la région Asie-Pacifique.

Le Premier ministre et candidat pour la troisième fois à la présidence de la Russie, Vladimir Poutine, a publié mardi un article intitulé Un nouveau projet d'intégration pour l'Eurasie : l'avenir naît aujourd'hui qui est sorti dans le journal russe Izvestia. L'article est consacré au lancement, à partir du 1er janvier 2012, du projet d'Espace économique commun (EEC), voué à donner le jour à l'Union eurasienne, « maillon de la Grande Europe, unie par les valeurs de liberté, de démocratie et les lois du marché ».

L'Union eurasienne est conçue par Poutine comme « une puissante union supranationale, capable de se muer en un des pôles du monde moderne et de jouer le rôle de « connecteur » efficace entre l'Europe et la dynamique région Asie-Pacifique ».

« Il ne s'agit pas de ressusciter l'URSS sous une forme ou une autre », met en garde le Premier ministre, jugeant de tels efforts « naïfs ». Néanmoins, l'Union eurasienne sera un projet ouvert. L'adhésion à cette dernière n'entrera pas en contradiction avec le « choix européen » des autres pays, estime le Premier ministre.

L'ancien leader du parti Juste Cause Mikhaïl Prokhorov comptait lui aussi sur l'idée de création d'une Grande Europe de Lisbonne à Vladivostok pendant la campagne électorale pour les législatives. Celle-ci constitue d'ailleurs généralement le « rêve secret » de tous les démocrates russes, estiment les experts de Gazeta.Ru. Poutine, dans son article, apporte à ce rêve une sorte de réponse : depuis 2003, la Russie construit avec l'Union européenne un espace économique commun et évoque « même les formes les plus poussées d'intégration ».

La création de la Communauté économique eurasiatique (CEA) est promue depuis 1994 par le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev. Sa conception prévoyait « une intégration volontaire, équitable et un développement politico-économique conjoint des États post-soviétiques, la promotion globale des pays de la CEI vers des positions de force dans le monde global ». En 2009, Izvestia publiait l'article « EAC : théorie et réalité », dans lequel le leader kazakh concevait la CEA en tant que « voie permettant de surmonter » la crise économique. Selon M. Nazarbaïev, l'idée de la CEA a trouvé des partisans dans les pays de la CEI. Cependant, la première étape du projet – l'Espace économique commun (EEC) – ne comporte que trois pays : la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie.

Néanmoins, M. Poutine considère l'EEC comme un « jalon historique non seulement pour nos trois pays, mais aussi pour tous les États de l'espace postsoviétique ». Le 1er juillet 2010, les trois pays membres ont lancé le projet d'Union douanière, supprimant les contrôles sur la circulation des marchandises à leurs frontières. Le lancement de l'EEC permettra de créer un « marché colossal de plus de 165 millions de consommateurs avec une loi unifiée et une libre-circulation des capitaux, des services et du travail », affirme le Premier ministre russe.

Les explications de Poutine laissent entendre que l'EEC est une sorte d'Union européenne en miniature : comme l'Union européenne, il « sera basé sur des actions concertées dans les domaines institutionnels clés » : macroéconomie, garantie des règles de la concurrence, réglementations techniques et subventions aux producteurs agricoles, ainsi que les transports et les tarifs des monopoles de ressources naturelles. Il conviendra par la suite d'unifier la politique des visas et des migrations, ce qui permettra d'éliminer les contrôles aux frontières intérieures, écrit le Premier ministre, promettant d ' « appliquer de façon créative » l'expérience des accords de Schengen, « qui ont constitué un bienfait non seulement pour les Européens mais aussi pour tous ceux qui viennent pour travailler, étudier ou passer des vacances au sein de l'UE ».

Ainsi, la Russie n'aura pas besoin d'équiper ses 7.000 kilomètres de frontière avec le Kazakhstan, a déclaré M. Poutine. Les citoyens des pays membres de l'EEC seront en mesure de « choisir sans limitations l'endroit où ils souhaitent vivre, recevoir une éducation, travailler », promet le Premier ministre, notant qu'une telle possibilité n'existait pas en URSS, puisque la liberté de mouvement était restreinte par la procédure d'enregistrement de résidence. En outre, l'EEC sera bénéfique aux affaires : les entreprises auront accès à des « marchés nouveaux, dynamiques », et pourront également concourir lors des appels d'offres publiques de tous les pays membres de l'EEC, indique M. Poutine. La liberté d'enregistrement des compagnies dans n'importe lequel des pays membres de l'EEC provoquera une « concurrence des juridictions » et le perfectionnement des procédures bureaucratiques de chaque pays, prédit-il.
Le 7 octobre 2011 sur http://larussiedaujourdhui.fr

jeudi 6 octobre 2011

Kazakhstan : le parti communiste suspendu

Au Kazakhstan, le parti communiste est interdit d'activité pour six mois. La décision a été prise par la justice qui lui reproche de s'être joint à une coalition de formations d'opposition, une coalition elle-même non autorisée.

Des législatives sont prévues d'ici à l'été prochain dans ce pays d'Asie centrale. Actuellement, seul le parti au pouvoir est représenté au Parlement.

Publié le 6 octobre 2011 sur www.euronews.net

Le PC kazakh interdit 6 mois

Un tribunal du Kazakhstan a interdit le parti communiste kazakh pour six mois pour avoir rejoint une coalition d'opposition non autorisée, une mesure qui intervient à moins d'un an des législatives, a indiqué le dirigeant du PC, Gaziz Aldamjarov.

Cette mesure "concerne le parti au niveau national", et lui interdit d'organiser des rassemblements, de participer à des élections ou d'utiliser l'argent disponible sur ses comptes, a-t-il ajouté, précisant que le parti ferait appel de la décision. Les législatives, dont la date exacte n'a pas encore été fixée, doivent en principe se tenir l'été prochain.

La justice kazakhe a prononcé cette interdiction car le PC a rejoint une alliance non autorisée et rassemblant plusieurs mouvements d'opposition, le Front Populaire.
Cette coalition a été créée en juin afin de "mobiliser les citoyens actifs et les associations" en vue des législatives de 2012 dans cette république d'Asie centrale, dirigée depuis l'époque soviétique par Noursoultan Nazarbaïev, qui a été réélu en avril avec 95% des voix.

Actuellement, seul le parti Nour-Otan, dirigé par M. Nazarbaïev, est représenté au Parlement kazakh, car il a été le seul à remporter plus de 7% des suffrages lors d'élections en 2007. Depuis l'indépendance du Kazakhstan en 1991, aucune élection n'a été reconnue comme libre par les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Publié le 6 octobre 2011 sur www.lefigaro.fr

Renforcement de l’emprise du gouvernement sur les minorités religieuses

Genève, 6 octobre 2011 (Apic) Le Réseau évangélique suisse (RES) est inquiet suite à l'adoption d'une nouvelle loi sur les religions au Kazakhstan. Ce pays a adopté, la semaine passée, nouvelle législation visant à renforcer le contrôle du gouvernement sur les minorités religieuses. Les évangéliques suisses demandent à la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, d'intervenir auprès du président Nazarbayev.

Cette loi complexifie, selon le communiqué du RES, le système obligeant chaque communauté religieuse à obtenir une reconnaissance officielle. Auparavant, la loi prévoyait déjà des peines d'amende ou de privation de liberté pour ceux qui étaient impliqués dans des activités religieuses non reconnues.

L'excuse du terrorisme

Le Kazakhstan invoque la menace terroriste pour justifier les nouvelles mesures prises à l'égard religions. Dans ce pays composé à 70% de musulmans sunnites, ce sont, selon le RES, les minorités religieuses dites "non-traditionnelles" qui sont particulièrement visées: la communauté ahmadiyya, les musulmans chiites, les Témoins de Jehovah, ainsi que des Eglises protestantes évangéliques.

Suisse et Kazakhstan partenaires à l'OCDE

Le Réseau évangélique suisse avait déjà contacté la présidente de la Confédération et Cheffe du Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), Micheline Calmy-Rey, au sujet de l'imminence de l'adoption de cette loi. Sachant que le Kazakhstan et la Suisse sont des pays partenaires au sein de l'OCDE, le RES demande à la présidente de la Confédération d'intervenir auprès du président kazakh afin que cette loi ne soit pas promulguée et que la liberté religieuse soit garantie pour tous.

La situation des minorités religieuses est un sujet de préoccupation constant pour le RES. En 2010, une pétition signée par plus de 50'000 personnes demandait la pleine liberté de religion pour les minorités chrétiennes dans les pays musulmans.

ooOoo
Le Réseau évangélique suisse (RES) est un mouvement qui regroupe environ 590 Eglises évangéliques et paroisses réformées en Suisse, 170 organisations chrétiennes ainsi que des membres individuels au sein de 81 sections locales. En Suisse alémanique, il apparaît sous le nom de Schweizerische Evangelische Allianz (SEA). Avec ses deux branches régionales, il représente quelque 250'000 chrétiens de conviction évangélique, dont un peu plus de 40'000 pour la Suisse romande. Au plan international, il est affilié à l'Alliance évangélique mondiale, qui représente quelque 600 millions de chrétiens avec ses 128 alliances nationales. (apic/com/js)
Publié le 6 octobre 2011 sur www.kipa-apic.ch

Le Kazakhstan continuera à développer l'énergie nucléaire

Le Kazakhstan continuera à développer l'énergie nucléaire, a déclaré mardi à Astana le Premier ministre Karim Massimov.

"Les événement tragiques à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima nous donnent une autre occasion de réfléchir sur le développement du secteur nucléaire. Nous pensons que le Kazakhstan a toutes les capacités pour développer l'énergie nucléaire", a dit M. Massimov lors du 6e Forum de l'énergie eurasienne.

"Nous pensons également que les leçons de Fukushiam devraient contribuer à rendre l'énergie nucléaire plus sûre", a affirmé Massimov.

Il a rappelé que le Kazakhstan avait adopté en juin un programme de développement de l'énergie nucléaire qui prévoit la construction de la première centrale nucléaire dans le pays.

Source: xinhua
Publié le 6 octobre 2011 sur peopledaily.com.cn

vendredi 30 septembre 2011

Des plans criminels ... à la conjonctivite politique

Physicien et théoricien ayant échoué en politique, Mukhtar Ablyazov, un oligarque en fuite, a choisi une nouvelle tactique de confrontation avec les autorités kazakhes.
S'il a d'abord effrayé le peuple kazakh avec la Révolution Orange, source d'instabilité au Moyen-Orient, aujourd'hui, il prédit des chocs dus à l'émergence d'un "facteur islamique".

"Kinder Surprise" (surnom ironique de Mukhtar Kabulovich Ablyazov) agit comme toujours, de façon opportuniste et donc trop prévisible. On peut supposer que dès demain au Kazakhstan peut être un nouveau sujet chaud. Monsieur l'oligarque fugitif partagera sûrement sa vision d'«expert» des événements d'une nouvelle manière. Il agit comme une personne qui s'adapte très facilement et en souplesse à toutes les situations. Et là sans aucun doute, à la lumière du sujet diffusé par les médias sous son contrôle, d'une petite mouche accouchera un mutant éléphantesque rare et difforme qui ne peut être trouvé ni dans le livre rouge ni dans le Musée des Sciences naturelles.

Et aujourd'hui, alors que le Kazakhstan est gagné par de grands débats publics et des questions d'experts sur l'extrémisme religieux et le terrorisme, Ablyazov ne reste pas à l'écart et attise activement les braises du débat.

Par ailleurs, il est souvent très tenté d'accélérer le cours des choses. Pour cette raison, il est plein d'espoir, colorant la situation afin que les ignorants puissent avoir l'impression que la République [du µkazakhstan] est au bord de la guerre civile.

Par exemple, voici quelques citations de ses récentes déclarations: «La marmite atteint une puissance immense et va certainement exploser demain ...», et la dernière prévision de notre Nostradamus: «Je n'ai aucun doute qu'au Kazakhstan, il y aura des émeutes et des blessés ...».

Voilà donc les perspectives politiques d'Ablyazov. Et personnellement, je n'ai aucun doute sur le fait que l'argent de l'oligarque est mobilisé pour réaliser tous ses plans de long terme.

Ses interviews partiales laissent l'impression que l'objectif principal et maniaque de l'oligarque en fuite est l'effondrement du système étatique existant. Et dans ce contexte, les références aux victimes portent à réfléchir. Même malgré l'énorme quantité d'argent volée pendant sa direction de la "Temir Bank" et de la "BTA Bank", il y a un doute que «Kinder-surprise» soit capable de réaliser quelque chose de concret. Toutes ses tentatives pour résister à l'actuel gouvernement ont lamentablement échouées. En particulier, le boycott initié par Ablyazov à l'élection présidentielle du mois d'avril de cette année n'a pas été suivi. L'opposition croyait vraiment que les gens au Kazakhstan étaient mécontents de la politique du Président. Ainsi, ils ont à nouveau montré leur détachement de la réalité. À cet égard, les opposants ont estimé que ceux qui ne viendraient pas aux bureaux de vote seraient de leur côté. Mais en gardant cette position, ils ont poussé même l'électorat passif à venir aux bureaux de vote. En conséquence, la participation des électeurs a été sans précédent dans l'histoire du Kazakhstan indépendant.

Entre autres choses, ce fait indique que le peuple Kazakh ne veut pas subir de chocs. Pour cette raison, Mukhtar Ablyazov a été souligné par de nombreux citoyens du pays comme une personne peu fiable. Quand il a volé des millions aux banques, certaines personnes ont parlé de lui avec sympathie. Mais quand il a tenté d'empoisonner l'harmonie sociale et la stabilité, les citoyens ordinaires ne l'ont pas soutenu. Le peuple du Kazakhstan, à l'exemple du Kirghizistan voisin, a bien appris la leçon: quand les seigneurs se battent, les gens ordinaires souffrent beaucoup.

Donc, c'est la raison pour laquelle Ablyazov a changé sa tactique et menace désormais les civils par la révolution islamique. Et il est troublant. Après tout, selon les experts et les politologues, qui est Ablyazov aujourd'hui? Pour le Kazakhstan, la Russie et d'autres pays, il est un criminel en fuite, un voleur qui devrait être en prison. Il a d'ailleurs connu cette situation auparavant, en particulier, il a purgé une peine de prison au Kazakhstan en 2002 pour la création d'un groupe criminel, pour des activités commerciales illégales et pour abus de position.

Pour les occidentaux, Ablyazov est une marionnette à partir de laquelle pourrait être créée une «marque», mais ils ne savent pas encore comment en prendre avantage, alors ils le gardent pour le moment opportun. Le fait que "Kinder-surprise» ait commencé à parler de l'extrémisme islamique est certainement alarmant. Nous savons tous que Londres est souvent devenu un abri pour les criminels, les extrémistes et les terroristes. Il y a de nombreux exemples. Et qui sait dans ce contexte, quel est le rôle donné à Ablyazov? Avec quoi a t-il payé son immunité politique qui a été aimablement fourni par le Royaume-Uni? Peut être avec toutes les ressources du Kazakhstan, qu'il appelle aujourd'hui à diviser équitablement?

A propos des organisations islamiques radicales, il faut dire que ce sujet important et vital est pertinent non seulement pour le Kazakhstan, mais pour l'ensemble de l'Asie Centrale. Et à bien des égards, tout cela arrive à une législation libérale qui est forcée par l'Occident à travers les ONG et diverses organisations des droits de l'homme, tant et si bien que les organisations religieuses agissent librement sur le territoire du Kazakhstan. Il est Certain que tout cela n'est pas suffisant pour diviser la société, mais bon… Des études d'experts montrent que le nombre de croyants actifs suivant un mode de vie religieux, est d'environ 10-17% de la population. Il comprend 5-6% de fanatiques de diverses sectes religieuses, y compris l'islam. Il y a donc matière à méditer.

Cependant, au Kazakhstan la vaste majorité de la population adopte un style de vie non religieux, une éducation non religieuse, donc il y a peu de risque que les islamistes puissent accéder au pouvoir. Pour éviter cela, le gouvernement a d'ailleurs pris certaines mesures. Le pays a entrepris un certain nombre d'initiatives allant de la création de l'Agence pour les affaires religieuses à la mise en œuvre d'amendements à la législation en vigueur sur les religions.

Donc, cela signifie que M. Ablyazov criera probablement au monde entier au sujet de la liberté de conscience et de la persécution contre les organisations religieuses. De toute façon, c'est sa façon d'exprimer son amour de la patrie. Mais cet amour est tordu, car c'est un traître et un hypocrite.

Par Mark Zaguda, publié sur http://www.eurodialogue.org/ le 30 septembre 2011
Article original en anglais

mardi 30 août 2011

La banque centrale du Kazakhstan achète tout l'or produit à l'intérieur de ses frontières

La banque centrale du Kazakhstan a annoncé qu'elle exercerait d'ici peu son droit d'achat sur l'or produit à l'intérieur des frontières de son pays afin d'augmenter ses réserves en métal jaune. Ceci pourrait considérablement réduire les exportations d'or des pays d'Asie centrale, aux sols riches en or.

Le Kazakhstan était classé en 2010 à la vingtième place des pays producteurs d'or, avec 26,9 tonnes sur les 2688,9 tonnes extraites de par le monde la même année. Lors de la première moitié de l'année 2011, le pays avait déjà extrait 18,832 tonnes d'or.

Le plus récent bilan de la banque centrale, ayant été envoyé à certains reporters sans jamais n'avoir été publié sur internet, fait état de la volonté de la banque centrale de se procurer l'or produit à l'intérieur du pays, mais ne fait aucune mention quant à l'arrêt des exportations.

Publié le 30 août 2011 sur www.24hgold.com
Vous pourrez trouver des informations quant au Kazakhstan en suivant ce lien.

mercredi 17 août 2011

La demande de libération conditionnelle de Ramazan Eserguepov une nouvelle fois rejetée

La demande de libération conditionnelle du journaliste Ramazan Eserguepov a été rejetée pour la quatrième fois le 16 août dernier par la commission d'appel de la prison de Taraz (sud du pays).

"Une nouvelle fois, l'administration pénitentiaire a fait fi de la loi et de la logique pour maintenir en détention Ramazan Eserguepov. Les droits du journaliste ont été régulièrement bafoués depuis son arrestation en janvier 2009. Cette dernière décision injustifiée prouve encore, s'il en était besoin, les motifs éminemment politiques de sa détention, et l'acharnement dont est victime le journaliste, à quelques mois de la date prévue pour sa libération", a déclaré Reporters sans frontières.

Selon Raushan Esergepov, la femme du journaliste, la commission a justifié son refus en expliquant qu'Esergepov n'avait pas "corrigé son mauvais comportement". Le journaliste s'est déjà vu refusé trois fois sa demande de libération conditionnelle, en dépit de sa mauvaise santé et du code pénal, selon lequel les prisonniers peuvent bénéficier d'une liberté conditionnelle après avoir purgé un tiers de leur peine de prison. Sa libération définitive doit intervenir dans 5 mois.

Ancien propriétaire et rédacteur en chef de l'hebdomadaire Alma-Ata Info, le journaliste a été condamné à trois ans de prison le 8 août 2009 pour collecte et diffusion d'informations relevant du "secret d'Etat" (articles 372 et 139 du code pénal). Il avait été arrêté le 6 janvier 2009 après la publication d'un article intitulé "Mais qui dirige vraiment notre pays, le président ou le KNB ?", mettant en cause les services secrets dans une affaire de trafic d'influence.

Sur http://fr.rsf.org le 17 août 2011

jeudi 11 août 2011

OTSC: Afrique du Nord et Proche-Orient au menu du sommet d'Astana

MOSCOU, 11 août - RIA Novosti
Réunis en sommet informel à Astana (Kazakhstan), les chefs d'Etat des pays membres de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) discuteront vendredi des problèmes régionaux et internationaux, notamment de la situation en Afrique du Nord et au Proche-Orient, rapporte jeudi le service de presse du Kremlin.

"Les chefs d'Etat procèderont à un échange de vues sur les problèmes d'actualité régionaux et internationaux, notamment sur la situation en Afrique du Nord et au Proche-Orient, ainsi que sur des moyens de renforcer le potentiel et l'efficacité de l'OTSC", lit-on dans le communiqué.

Ce sera le 5e sommet informel de l'Organisation où participeront tous les chefs d'Etat des pays membres, à l'exception du président ouzbek Islam Karimov.

Le sommet étant informel, aucun document ne sera adopté, a indiqué le secrétaire général de l'OTSC, Nikolaï Bordiouja.

L'Organisation du Traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

Cosmodrome Vostotchny: le coût du projet s'élève à 6 Mds €

Le directeur de l'Agence spatiale russe (Roskosmos) Vladimir Popovkine

MOSCOU, 11 août - RIA Novosti

La création du futur cosmodrome Vostochny dans la région de l'Amour (Extrême-Orient russe) nécessitera un investissement de 250 milliards de roubles (environ 6 Mds €), a annoncé jeudi le directeur de l'Agence spatiale russe (Roskosmos) Vladimir Popovkine dans une interview au journal Kommersant.

"Il est prévu de débloquer au total 250 milliards de roubles pour financer le programme de construction du cosmodrome", a-t-il indiqué.

La conception des infrastructures au sol, du complexe technique et du lancement ainsi que des systèmes de ravitaillement est en cours, a expliqué M.Popovkine.

La construction devait débuter cette année, a-t-il précisé.

En juillet, le chef du gouvernement Vladimir Poutine a fait savoir qu'en 2011 la Russie verserait 3,5 milliards de roubles (89 millions d'euros) dans la mise en place du projet.

La construction du cosmodrome Vostochny permettra de se désengager progressivement du site de Baïkonour qui s'est retrouvé sur le territoire du Kazakhstan après la chute de l'URSS. A l'heure actuelle, c'est le principal site spatial utilisé par la Russie qui le loue aux autorités d'Astana.

mardi 9 août 2011

L'Iran reprend ses échanges de pétrole avec des pays de la mer Caspienne

L'Iran a repris ses échanges de pétrole avec des pays de la mer Caspienne et livrera la première cargaison à des acheteurs dans le Golfe persique d'ici une vingtaine de jours, a rapporté lundi le quotidien anglophone local Tehran Times, citant le directeur du département des affaires internationales de la Société nationale iranienne du pétrole, Mohsen Qamsari.

M. Qamsari a précisé dimanche que le commerce reprenait après une interruption de près de cinq mois.

Des responsables du ministère iranien du Pétrole avaient déclaré que les échanges de pétrole n'étaient pas dans l'intérêt national de l'Iran, ce qui avait provoqué leur interruption, selon le journal.

Dans le cadre des accords conclus, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan et le Kazakhstan fournissent du pétrole à l'Iran, et l'Iran vend une quantité équivalente de pétrole dans le Golfe persique pour le compte de ces trois pays enclavés.

Selon le journal, l'un des bénéfices de ces accords d'échange pour l'Iran est que cela lui évite d'avoir à construire davantage d'oléoducs pour acheminer du brut des champs pétroliers situés dans le sud de l'Iran vers le nord du pays.

L'été dernier, une moyenne de 90 000 barils de pétrole par jour ont été échangés grâce à ce mécanisme en Iran et la capacité devrait atteindre 300 000 barils par jour d'ici cinq ans, selon Tehran Times

lundi 8 août 2011

Pétrole : la Chine investit massivement à l'étranger

Le pays veut sécuriser son approvisionnement en énergie et limiter le recours aux ressources nationales.

L'entrée du CIC dans le pôle exploration-production de GDF Suez le démontre une nouvelle fois : la Chine a soif de pétrole. Devenue en 2009 le premier consommateur d'énergie de la planète, la Chine investit partout où elle le peut.

La région des sables bitumineux de l'Alberta, qui recèle les plus vastes réserves de brut après l'Arabie saoudite, fait partie des priorités. Fin juillet, le pétrolier chinois CNOOC a offert d'acheter le canadien OPTI pour 2,1 milliards de dollars. Une offre qui fait suite à un investissement de 4,65 milliards de dollars dans le canadien Syncrude par Sinopec et à une prise de participation du CIC dans Penn West. En 2009, CNPC avait également investi 1,9 milliard de dollars dans un gisement de l'Athabasca. Les sables bitumineux coûtent cher à développer, mais les Chinois ont de l'argent.

Le Brésil est aussi en ligne de mire. Les Chinois veulent prendre position sur les énormes gisements en eaux profondes découverts au large de Rio. Fin 2010, Sinopec a ainsi acquis 40 % de la filiale brésilienne de Repsol pour 7 milliards de dollars. Un an auparavant, le géant brésilien Petrobras avait signé un accord pour un emprunt de 10 milliards de dollars contre la fourniture de 200.000 barils de pétrole par jour pendant dix ans. L'Asie centrale n'est pas oubliée. Au Kazakhstan, la Chine contrôle déjà près de 20 % de la production de pétrole et le fonds CIC détient 11 % de la compagnie nationale KMG.

Stratégie de guerre

A travers tous ces investissements, la Chine entend sécuriser son approvisionnement en énergie. Il s'agit aussi d'utiliser au maximum les ressources des autres pays afin de préserver les siennes. Une stratégie adoptée par les Etats-Unis après la Seconde Guerre mondiale lorsque le pays a développé le pétrole du Moyen-Orient. A l'époque, cette idée se fondait sur la crainte d'une possible pénurie de pétrole, notamment en cas de guerre. Elle s'est révélée fausse. Les stratèges de Beijing se tromperont-ils comme ceux de Washington ?

Par Emmanuel Grasland sur www.lesechos.fr le 8 août 2011

samedi 6 août 2011

Le gaz de la Caspienne arrive dans les pipelines de Turkménie

Les premiers mètres cubes du gaz extrait de la plateforme continentale de la mer Caspienne sont parvenus dans les pipelines d'exportation turkmènes, a indiqué vendredi dans son rapport au président Gourbangouly Berdymoukhamedov le responsable de l'Agence nationale de gestion et d'exploitation des hydrocarbures, Yachgueldy Kakaïev.

" Le lancement de l'extraction industrielle de gaz naturel sur le plateau continental turkmène de la mer Caspienne a une grande importance non seulement pour l'économie nationale, mais aussi pour la politique que le Turkménistan conduit afin de garantir la sécurité énergétique globale et de promouvoir une coopération internationale qui réponde aux intérêts de tous les pays et peuples ", a déclaré en réponse le président turkmène, informe ITAR-TASS.

L'extraction et l'exportation de gaz naturel depuis les gisements sous-marins ont été possibles après la mise en marche, en juillet dernier, d'une grande usine de préparation du gaz marchand à Kiyanly, au bord de la Caspienne. Le terminal établi dans cette même localité a commencé à réceptionner le gaz extrait en mer par la compagnie malaisienne Petronas. Cette compagnie travaille depuis 1996 sur la plateforme turkmène de la Caspienne, d'abord en vertu d'un accord sur le partage des produits et maintenant, d'un accord sur l'extraction d'hydrocarbures. L'usine qu'elle a construite produira dans un premier temps cinq milliards de mètres cubes de gaz par an et dans l'avenir, dix milliards de m3.

En outre, la compagnie a construit un gazoduc de 53 kilomètres entre Kiyanly et le pipeline CAC-3 (gazoduc Asie centrale - Centre), ce qui permettra d'exporter le gaz tant vers le nord, au Kazakhstan et en Russie, que vers le sud, en Iran.

Le gaz provenant de Petronas s'ajoutera aux exportations qui vont vers l'Iran par le gazoduc Korpedje - Kourt-Koui, a communiqué à ITAR-TASS le consortium public Turkmengaz.

Après la mise en marche de l'usine de préparation de gaz, le partenaire malaisien a signé avec Turkmengaz un accord d'achat-vente. Les experts du bureau de Petronas à Achkhabad ont confirmé à ITAR-TASS que le gaz extrait en mer était effectivement exporté vers l'Iran.

A l'heure actuelle, outre Petronas, les hydrocarbures sur le plateau turkmène de la mer Caspienne sont extraits par la compagnie anglo-arabe Dragon Oil (essentiellement du pétrole).

Les réserves du plateau continental turkmène sont officiellement évaluées à 12 milliards de tonnes de pétrole et à 6.000 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Le secteur turkmène de la Caspienne est divisé en 32 blocs cessibles sous licence. Les travaux de prospection géologique sont actuellement menés sur le plateau turkmène par les compagnies RWE (allemande) et Itera (russe).

Il a été annoncé vendredi, en conseil des ministres turkmène, que l'extraction des gaz naturel et associé avait augmenté en sept mois de l'année de 140,4% par rapport à la période équivalente de 2010. Les exportations de gaz naturel ont augmenté de 176,2%. La Turkménie vend son gaz naturel à la Russie, à l'Iran et à la Chine.

Sur RiaNovosti le 6 août 2011

jeudi 4 août 2011

Le décret portant création d'un Conseil des affaires franco-kazakhstanais est publié

JORF n°0179 du 4 août 2011 page 13322, texte n° 2


DECRET
Décret n° 2011-927 du 1er août 2011 portant publication de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Kazakhstan portant création d'un Conseil des affaires franco-kazakhstanais, signé à Paris le 11 juin 2008 (1)

NOR: MAEJ1118641D


Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements internationaux souscrits par la France,
Décrète :

Article 1

L'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Kazakhstan portant création d'un Conseil des affaires franco-kazakhstanais, signé à Paris le 11 juin 2008, sera publié au Journal officiel de la République française.

Article 2

Le Premier ministre et le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française


A N N E X E

ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU KAZAKHSTAN PORTANT CRÉATION D'UN CONSEIL DES AFFAIRES FRANCO-KAZAKHSTANAIS
Le Gouvernement de la République française, d'une part,
et
Le Gouvernement de la République du Kazakhstan, d'autre part (ci-après dénommées les Parties),
Désireux de renforcer et de développer la coopération économique entre la République française et la République du Kazakhstan,
Dans le but de mettre en œuvre les points dont sont convenues les Parties lors de la tenue de la Commission mixte franco-kazakhstanaise pour la coopération économique le 19 mai 2008 à Astana,
Souhaitant développer et améliorer l'intégration économique dans le but de soutenir la croissance des échanges commerciaux, des investissements et des projets communs,
Sont convenus de ce qui suit :


Article 1er
Dispositions générales

Il est créé un Conseil des affaires franco-kazakhstanais (ci-après dénommé « Conseil des affaires »), organe consultatif visant à accroître l'efficacité des relations économiques entre la République française et la République du Kazakhstan et agissant en liaison avec les Coprésidents de la Commission mixte franco-kazakhstanaise pour la coopération économique.
Dans le but de renforcer les relations économiques, le Conseil peut être associé aux rencontres officielles bilatérales au plus haut niveau.

Article 2
Objectifs principaux et fonctions

Les objectifs principaux du Conseil des affaires sont :
― d'œuvrer au développement de l'image des économies française et kazakhstanaise dans chacun des pays ;
― de contribuer au renforcement et à l'approfondissement de la coopération dans le domaine des échanges et des investissements entre la République française et la République du Kazakhstan ;
Afin d'atteindre ces objectifs, le Conseil des affaires remplit les fonctions suivantes :
― contribuer à l'identification des projets commerciaux, d'investissements stimulant les relations bilatérales ;
― contribuer par ses propositions à résoudre les difficultés éventuelles entravant le développement des échanges commerciaux et des investissements dans un environnement commercial et concurrentiel équitable ;
― contribuer au renforcement de l'image économique des deux pays auprès des milieux d'affaires français et kazakhstanais en les incitant, notamment, à organiser et à participer à des manifestations économiques (tables rondes, salons, congrès et forums avec la participation des cercles d'affaires français et kazakhstanais) dans chacun des deux pays ;
― conseiller et informer les personnes intéressées au développement de la coopération économique entre la République française et la République du Kazakhstan.


Article 3
Structure

Le Conseil des affaires est composé, à base paritaire en termes de nationalités, de représentants des cercles d'affaires de la République française et de la République du Kazakhstan manifestant un engagement et un intérêt pour le développement et l'approfondissement des relations économiques bilatérales.
Les Coprésidents de la Commission mixte franco-kazakhstanaise pour la coopération économique entérinent la composition du Conseil des affaires.
Le Conseil des affaires exerce ses activités sous la direction du Collège du Conseil des affaires, formé par des représentants du Conseil des affaires élus par l'ensemble de ses membres pour une période de deux ans.
Le Collège du Conseil des affaires se compose de six membres (président et Vice-président inclus), chacune des Parties étant représentée de manière égale.
Le Président et le Vice-président du Collège du Conseil des affaires sont élus pour une période de deux ans par consensus, sur recommandation des deux Coprésidents de la Commission mixte pour la coopération économique.
Les décisions et recommandations du Collège sont prises sur une base consensuelle.
Le Collège du Conseil des affaires détermine les questions à étudier, valide le programme des activités et le projet d'ordre du jour des séances du Conseil des affaires. Il coordonne et réalise le suivi des activités du Conseil des affaires et poursuit toutes les initiatives nécessaires afin de réaliser les objectifs et missions du Conseil des affaires.
Un bilan des activités du Conseil des affaires est adressé aux deux Coprésidents de la Commission mixte pour la coopération économique à l'occasion de chaque session. Si nécessaire, d'autres bilans peuvent être effectués en cours d'année.
Dans le cadre de ses activités, le Conseil des affaires prend en considération les initiatives et les recommandations de la Commission mixte franco-kazakhstanaise pour la coopération économique.


Article 4
Organisation et déroulement des réunions

Le Conseil des affaires se réunit en tant que de besoin et au moins deux fois par an et une réunion aura lieu parallèlement à chaque session de la Commission mixte franco-kazakhstanaise pour la coopération économique dans l'un des deux pays.
Dans le cadre des activités du Conseil des affaires, des groupes de travail peuvent être mis en place afin d'étudier des thèmes spécifiques.
Le Collège du Conseil des affaires est responsable de l'organisation et du déroulement des réunions du Conseil des affaires.


Article 5
Dépenses liées à l'organisation des réunions

Chaque Partie s'acquittera de façon autonome des dépenses qui lui incombent dans le cadre de la réalisation du présent Accord et ce dans les limites de ses disponibilités budgétaires.


Article 6
Modifications et compléments au présent Accord

Le présent Accord peut être modifié ou complété par voie d'accord entre les Parties. Toute modification ou complément sera notifié dans un protocole faisant partie intégrante du présent Accord.


Article 7
Application

Le présent Accord entre en vigueur à la date de sa signature et pour une durée de cinq ans. A la fin de cette période, il est tacitement renouvelé pour d'égales périodes de cinq ans sauf si une Partie décide d'y mettre fin. Chaque Partie peut mettre fin au présent Accord sous réserve d'en informer l'autre par écrit avec un préavis d'au moins six mois avant la date d'expiration de l'Accord.
Signé à Paris, le 11 juin 2008, en deux exemplaires en langues française, russe et kazakhe, les trois textes faisant également foi.


Pour le Gouvernement de la République française : Anne-Marie Idrac, Secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur auprès du Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi de la République française
Pour le Gouvernement de la République du Kazakhstan : Bakhyt Soultanov, Ministre de l'Economie et de la Planification budgétaire
de la République du Kazakhstan

Fait le 1er août 2011.
Par le Président de la République : Nicolas Sarkozy
Le Premier ministre : François Fillon
Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, Alain Juppé

(1) Le présent accord est entré en vigueur le 11 juin 2008.

Chine/ Energie: le gouvernement approuve 5 projets d'acquisition à l'étranger

Le gouvernement chinois a donné feu vert à plusieurs projets d'investissement à l'étranger dans le domaine énergétique, ces contrats portent notamment sur 3 programmes d'investissement du groupe Sinopec en Angola et en Indonésie, la participation du groupe CNOOC à un projet du gaz liquéfié à Kurtis, en Australie, ainsi que l'investissement du groupe CNPC au Kazakhstan dans un projet de prospection à risque.

Source: CRI sur http://french.peopledaily.com.cn le 4 août 2011

mercredi 3 août 2011

Les lois kazakhes ont besoin d'être amendées pour lutter contre la corruption (expert)

Les lois existantes au Kazakhstan avaient besoin d'être améliorées pour renforcer la lutte contre la corruption, a estimé mardi l'expert local Roman Bogdanov.

S'exprimant lors de la conférence ayant pour thème: " Corruption au Kazakhstan: la sécurité en péril", M. Bogdanov, chef d'un organisme public de lutte contre la corruption, a déclaré que des insuffisances dans les lois existantes ont fourni des alibis à la corruption.

Il a dit, par exemple, que la loi kazakhe ne prend pas en charge des accusations portées contre les juges qui ont prononcé des phrases qui étaient contre la loi.

Il y a aussi des conflits entre les dispositions de la Constitution, selon M.Bogdanov. Une disposition a accordé à tout citoyen le droit de déposer une plainte, tandis qu'une autre a déclaré que le procureur général pourrait exercer ce droit, avec le consentement du président.

"Si nous résolvons la contradiction dans la loi, nous aurons un mécanisme puissant et efficace qui ne permet pas aux juges de prendre des décisions illégales", a-t-il dit.

Xinhua le 3 août 2011

lundi 1 août 2011

Eric Williams au BC Astana

L'américano-bulgare Eric Williams (2m06, 1984) vient de s'engager avec le BC Astana (Kazakhstan) pour une saison. Cette année, il jouait en Italie du coté de Caserta où il tournait à 12,1 points et 6,5 rebonds par match.
Publié le 1er août 2011 par Amaury Boulay sur www.catch-and-shoot.com

vendredi 29 juillet 2011

Boxe WSB: Paris connaît ses adversaires

Le tirage au sort de la saison régulière des World Series of Boxing (WSB), qui débutera le 11 novembre prochain, a été effectué ce dimanche, à Astana, la capitale du Kazakhstan. Douze franchises participeront à cette deuxième édition. Parmi lesquelles le Paris United de Brahim Asloum, tenant du titre. Les Parisiens ont été reversés dans le groupe B avec les Istanbulls, les Baku Fires, qu'ils avaient battus en demi-finales l'an passé, les Beijing Dragons, Germany et les Miami Gallos. Les quatre premiers de chaque poule se qualifieront pour les quarts de finale.
Sur www.sports.fr le 29 juillet 2011

Astana aligne 4 nouveaux coureurs au tour de l'Ain

La Pro Team Astana va aligner quatre nouveaux coureurs lors de la prochaine édition du Tour de l'Ain, une course par étapes qui se déroulera du 9 au 13 Août. Selon un communiqué de la formation kazakhe, les quatres nouveaux pensionnaires d'Astana, tous nés entre 1986 et 1987 sont : Dmitriy Gruzdev, Ruslan Tleybaev, Alexandr Shushemoin et Nazar Jumabekov. Les trois derniers auront le statut de "stagiaires" jusqu'à la fin de la saison.

Gruzdev a notamment remporté cette année le Championnat du Kazakhstan du contre-la-montre et a terminé 2e du classement général du Tour du Lac Qinghai. Concernant Shushemoin et Tleybaev, ils ont certainement été repérés lors du Championnat du Kazakhstan sur route où ils ont pris respectivement la 2e et 3e place.

Source : Biciciclismo

Posté par Renaud Breban sur www.cyclismactu.net le 29 juillet 2011