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vendredi 16 octobre 2009

Devenir Kazakhe

"Les gens réalisent petit à petit qu'ils peuvent
donner un sens surnaturel à ce qu'ils font".

Claudia Valbuena n'avait jamais imaginé qu'elle puisse vivre si loin de son Chili natal. Il y a plus de dix ans, elle est arrivé au Kazakhstan pour commencer le travail apostolique de l'Opus Dei. "S'habituer à l'endroit" a été un long processus. Elle habite et travaille maintenant à Almaty
« L'esprit aventurier n'est pas mon genre. J'étais très à l'aise en Italie lorsque j'ai été sollicitée pour aller au Kazakhstan. J'y ai réfléchi, c'était faisable. Je me suis dit : c'est ok. Allons-y! , » avoue gentiment Claudia.

« Devenir Kazakhe est un processus réel de changement culturel, physique, voire psychologique qui demande beaucoup de souplesse et d'ouverture. Le Kazakhstan a des racines nomades, il y a plus de 130 ethnies côte à côte et leur culture est orientale et soviétique en même temps. Ils ont été sous la botte du tsar aussi bien que sous celle des communistes. Pour nous, tout est différent : les repas, le climat, les mœurs des gens qui sont jaloux de leur intimité tout en étant ouverts et accueillants.

La population est à majorité musulmane, il y a aussi des orthodoxes qui ont hérité cette religion des Russes. Les catholiques sont en minorité. Le processus d'une évangélisation demande logiquement une conversion à la base. Les gens ont très peu de culture religieuse et craignent d'aborder le sujet, alors qu'ils voient bien que Dieu leur est nécessaire. Petit à petit, ajoute Claudia, la spiritualité de saint Josémaria fait son chemin. Les gens doivent se trouver en toute liberté pour une approche de la Foi tout à fait personnelle ».

À la demande de Jean-Paul II

Ce fut Jean-Paul II qui demanda explicitement à Mgr del Portillo que des fidèles de la Prélature commencent leur travail au Kazakhstan où il se rendit lui-même en 2001 pour être accueilli à Astana, capitale du pays.

En effet, un évêque du Kazakhstan, sous le conseil de Jean-Paul II, alla trouver le Prélat de l'Opus Dei en 1994. Il avait besoin d'une institution pouvant s'investir dans l'éducation chrétienne des jeunes de son pays. Cette demande fut donc à l'origine de l'arrivée des premiers membres de l'Opus Dei en 1997.

À leur arrivée, en 1998, au Kazakhstan, Claudia et ses amies ont cherché tout d'abord un logement et un travail. Claudia est devenue professeur d'anglais et a commencé à apprendre les langues officielles du pays : le russe et le kazakhe, aux racines turques.

« J'ai fait des cours d'anglais à Kimep, une école supérieure de commerce d'Almaty qui préparait les jeunes aux affaires, dans une économie de marché toute récente. Aujourd'hui, nous avons toutes un travail et les trois plus jeunes ont commencé ici leurs études à l'université ».

Des projets dont elle rêve

« Cette année nous avons l'intention de mettre en route un Centre de formation hôtelière. Nous aimerions que l'on comprenne combien les services à la personne et le travail au foyer sont importants pour la société alors qu'après tant d'années de communisme tout cela a été méprisé. Les gens ne s'y attachent que dans les grandes occasions et alors ils y mettent le paquet. En ce moment, nous sommes au stade de la recherche de fonds et du permis de construire ».

Ces fidèles de la Prélature se sont investies pendant dix ans dans la formation aussi bien humaine et sociale de la femme, dans un esprit d'ouverture à tous les secteurs de la société. Elles ont mis leur effort à répandre les valeurs familiales à travers des initiatives sociales éduquant à la citoyenneté.
« Notre apostolat, dit Claudia, est celui de l'amitié. Les amies nous voient vivre et s'intéressent à Dieu, à notre travail. En effet, Dieu ne saurait être imposé. Mes amies réalisent de leur côté que leur vie manque de quelque chose et qu'elles peuvent donner un sens transcendant à tout ce qu'elles font. »

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