Les visées chinoises sur le Kazakhstan prennent corps. Pékin et Astana ont conclu samedi des accords sur la construction d'un gazoduc et le renforcement de leur collaboration en matière nucléaire. Ce gazoduc tord le cou au monopole dont bénéficiait jusque-là Moscou : pour l'instant, le Kazakhstan n'exporte en effet son gaz que via l'entreprise nationale russe Gazprom. La présence chinoise dans la région constitue un défi pour la Russie, qui considère toujours l'Asie centrale comme faisant partie de sa sphère d'influence. Qu'à cela ne tienne, les entreprises nationales KazMunaiGas et China national Petroleum Corporation (CNPC) ont accepté de construire et de financer une partie du gazoduc qui alimentera la région au sud du pays. Les deux pays partageront le coût de l'investissement qui est compris entre 3 et 3,5 milliards de dollars. Selon le président de KazMaunaiGas, Kairgueldi Kabildine, le gazoduc kazakh aura une capacité de 15 milliards de mètres cubes par an. A terme, en 2013 ou 2014, il pourra fournir 40 milliards de mètres cubes de gaz.
L'Europe n'est pas des plus ravie : en proie aux guerres du gaz potentielles, elle voit en cette région un fournisseur alternatif potentiel en gaz, et goûte peu de se faire rafler le gâteau par Pékin.
L'Europe n'est pas des plus ravie : en proie aux guerres du gaz potentielles, elle voit en cette région un fournisseur alternatif potentiel en gaz, et goûte peu de se faire rafler le gâteau par Pékin.
www.usinenouvelle.com le 14 juin 2010
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