Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

jeudi 9 décembre 2010

La Russie va livrer au Kazakhstan des missiles S-300

La Russie va livrer des missiles S-300 au Kazakhstan, ex-république soviétique d'Asie centrale avec laquelle Moscou est liée par plusieurs traités en matière de la sécurité, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense.

"La possibilité de livraison de systèmes de missiles S-300 a été discutée" au cours d'une rencontre à Moscou entre le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, et son homologue kazakh, Adilbek Djaksybekov, "afin de renforcer l'espace militaire commun", a indiqué Irina Kovaltchouk, porte-parole du ministère citée par les agences russes.

"On est en train de préparer un contrat", a-t-elle poursuivi, sans plus de précision.

La Russie et le Kazakhstan font partie de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance surnommée l'"Otan russe", ainsi que de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Les missiles S-300 serviront à créer un système de défense antiaérienne commun, a expliqué le chef des forces la défense antiaérienne du Kazakhstan Alexandre Sorokine.

"Nous nous sommes mis d'accord pour créer un système de défense antiaérienne régional, comme celui que la Russie a avec le Bélarus", a déclaré le général Sorokine.

"Les forces kazakhes vont couvrir l'espace aérien russe le long de la frontière avec le Kazakhstan", a-t-il poursuivi, cité par les agences russes.

Afin de créer ce système, la Russie fournira "sans contrepartie" des S-300, a-t-il dit.

Le système de missiles S-300 est analogue au Patriot américain, un engin mobile de défense antiaérienne perfectionné, capable de détruire missiles de croisière et avions de combat.

Ce système est capable de détruire des missiles et d'abattre des avions à une distance de 150 km et à une altitude allant jusqu'à 27 km. Il a été développé au cours des années 1980.

En juin, Moscou a gelé le contrat de livraison à l'Iran de ces engins, après l'adoption de nouvelles sanctions contre Téhéran aux Nations unies. Israël, les Etats-Unis et l'Europe s'étaient élevés contre ce contrat, craignant que cet armement ne permette de défendre efficacement les installations nucléaires iraniennes.

Sur www.lematin.ch le 8 décembre 2010

 

0 Comments: