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mercredi 8 décembre 2010

L'OSCE perd de l'importance dans le Monde

Dans la capitale du Kazakhstan s'est terminé le sommet de l'OSCE par l'adoption de la déclaration finale, mais sans accord sur un plan d'action concret pour la prévention de futurs conflits. L'impossibilité d'atteindre un accord sur le rôle de l'organisation au 21e siècle indique l'affaiblissement de son importance. La rubrique est signée Sandra Pekic.

Le mécontentement de l'issue finale du sommet a été le plus manifesté par les représentants de l'UE et des Etats-Unis étant donné que 56 pays membres ont montré qu'ils n'avaient pas de vision commune et qu'ils ne partageaient pas les mêmes valeurs. En effet, la déclaration finale n'a fait que confirmer les principes élémentaires de l'organisation en évitant de mentionner les problèmes cruciaux. Cela a montré, comme le constatent les analystes, l'incapacité de l'OSCE à faire du progrès lorsqu'il s'agit de nombreux conflits gelés en Europe et Eurasie.

Les médias ont transmis qu'au sommet de deux jours avaient été menés les entretiens les plus difficiles sur les problèmes qui concernent le principe d'intégrité territoriale et le droit des peuples à l'autodétermination. Le président de Serbie, Boris Tadic, s'est engagé au sommet en faveur du commencement le plus prochain possible du dialogue de Belgrade et de Pristina et il a exprimé l'attente que la mission de l'OSCE au Kosovo reste neutre par rapport au statut. Le président géorgien Mikhaïl Sakashvili, a souligné la question de ses régions autonomes détachées d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie et l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont échangé des accusations mutuelles sévères autour de Nagorny Karabach.

Alors que les leaders des Etats-Unis et de l'UE estimaient qu'il était nécessaire d'investir plus d'efforts dans les domaines de démocratisation, des libertés des médias, des droits des minorités, du règne des droits et de l'éducation, la Russie souhaitait qu'au sommet plus d'attention soit consacrée aux défis sécuritaires. En partant du fait que via l'OSCE elle peut avoir l'influence sur les membres d'Asie centrale, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a souligné le rôle dans l'empêchement de nouveaux conflits et la recherche de règlements pacifiques pour les instabilités régionales actuelles telle celle en Afghanistan. Le président du Conseil de l'UE, Herman van Rompuy, a indiqué que l'OSCE était le symbole de la continuité et des changements, mais aussi l'un des piliers de la sécurité européenne. "Pour l'UE notre but à long terme commun est clair – les communautés sécuritaires euroatlantiques et eurasiatiques dans lesquelles le recours à la force sera inimaginable et où les intérêts communs domineront", a déclaré van Rompuy.

Au premier sommet de l'OSCE après 11 ans et le premier tenu en asie centrale il s'est avérΘ qu'il n'y a pas eu suffisamment de volonté politique de régler la question qui partage depuis plus d'une décennie les membres de cette organisation – quel est le rôle de l'OSCE? L'hôte du Kazakhstan a constaté que par l'adoption de la déclaration finale avait été "sauvée" la réunion au Kazakhstan, mais il est resté l'impression qu'avant le sommet aussi, la communauté unique de sécurité euroatlantique et euorasiatique est toujours loin et que l'on devra oeuvrer encore longtemps au changement des valeurs de programme. 

Sur http://glassrbije.org le 7 décembre 2010

 

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