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mercredi 2 décembre 2009

La bombe de la dette : à qui le tour ?

....Mais si la dette des états est un problème potentiel, celle des entreprises pourrait bien déclencher une crise d'une certaine manière est déjà en route. Les emprunts des sociétés ont bondi ces cinq dernières années, et selon M. Kleiman 200 milliards $ de dettes arrivent à échéance cette année ou l'an prochain. Il estime que les entreprises de Russie et des Emirats comptent pour environ la moitié dans ces emprunts. "C'est là qu'est le talon d'Achille", dit-il.

D'après une analyse de JPMorgan Chase, les compagnies russes ont emprunté pour 220 milliards, auprès des banques ou par obligations, de 2006 à 2008, soit l'équivalent de 13% du PIB russe ; en Turquie, ce sont 72 milliards, soit 10% du PIB ; au Kazakhstan, 44 milliards, soit 44% du PIB.

Dans le passé, si les sociétés ne pouvaient faire face à leurs obligations, les gouvernements intervenaient. Mais certaines se retrouvent aujourd'hui en défaut de paiement sans que cette garantie implicite se réalise. La dette extérieure de la Russie dépasse les 470 milliards. Mais une petite partie seulement - environ 29 milliards - est une dette souveraine. Le reste est dû par des compagnies russes, dont le géant Gazprom détenu par l'état. Le cas le plus troublant en Russie est Rusal, le plus gros producteur mondial d'aluminium. Rusal doit 16 milliards et ses remboursements sont au point mort cette année, pendant que les négociations avec les créanciers se poursuivent.

"Une brèche a été ouverte dans cette partie du monde", a déclaré Rory Mac-Farquhar, économiste chez Goldman Sachs à Moscou, à propos du refus du gouvernement d'assumer les garanties liées aux dettes de la compagnie d'état.

Extrait d'un article de Graham Bowley et Catherine Campbell : "Looking for the next debt bomb", dans International Herald Tribune du 2 décembre, traduction de José Diaz et publication sur Agoravox

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