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jeudi 3 juin 2010

Le Kazakhstan veut 10% d'un gisement gazier opéré par BG et ENI

ALMATY - Le Kazakhstan a fait une offre pour acheter 10% du projet d'exploitation du gisement gazier et pétrolier de Karatchaganak au consortium mené par l'italien ENI et le britannique BG qui l'opère, a indiqué jeudi le PDG de la compagnie publique Kazmunaigaz, cité par Interfax.

"Nous avons exprimé notre désir d'acquérir une part de 10% à des conditions commerciales acceptables", a déclaré Kaïrgueldy Kabyldine, cité par l'agence Interfax. "Notre proposition est sur la table des partenaires de Karatchaganak. Nous n'avons pas commencé les négociations", a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt, le président du conseil d'administration de Kazmunaigaz, Timour Koulibaïev, qui est aussi le gendre du tout puissant président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, avait indiqué que le groupe voulait 10% du projet. Selon l'accord de partage de production du champ signé en 1997, BG et ENI possèdent chacun une part de 32,5% dans le projet, tandis que l'américain Chevron détient 20% et le russe Loukoïl 15%. Le gisement, situé au nord-ouest du Kazakhstan, renferme plus de 1,2 milliard de tonnes de pétrole et plus de 1.350 milliards de mètres cubes de gaz.

Ces derniers mois, les autorités kazakhes, qui ont déjà fait part de leur désir d'entrer dans ce projet prometteur sans toutefois indiquer à quelle hauteur, ont mis la pression sur le consortium. Le 20 mai, l'Agence de lutte contre la corruption et le crime économique avait annoncé l'annulation de poursuites par le parquet, alors que le consortium était accusé d'avoir volé 187 milliards de tengé (1,27 milliard de dollars, un milliard d'euros) en gonflant les coûts de production du pétrole. Mais elle avait indiqué que d'autres poursuites avaient été lancées pour surproduction illégale de pétrole. Jeudi, le ministre des Finances a indiqué que le fisc était en train d'achever les vérifications à ce sujet, et qu'en juillet serait annoncée l'amende que le consortium devra payer.

Le Kazakhstan a adopté à l'automne 2007 une loi lui permettant d'annuler ou de modifier tout contrat avec des investisseurs sur l'exploitation de matières premières si les intérêts économiques ou la sécurité nationale étaient en péril. Astana avait alors menacé un consortium occidental exploitant le gisement pétrolier géant de Kashagan d'annuler leur contrat. Un compromis, augmentant la part de l'Etat kazakh dans le projet, était cependant intervenu en janvier 2008.

AFP publié sur www.romandie.com le 3 juin 2010

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