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lundi 13 juin 2011

MARCHÉ/La minière kazakhe ENRC grimpe sur des espoirs d'OPA de Glencore

Londres (awp/afp) - La compagnie minière kazakhe ENRC grimpait lundi à la Bourse de Londres, suite à des informations selon lesquelles le géant suisse des matières premières Glencore pourrait tenter de s'en emparer via une OPA d'environ 13,5 milliards d'euros.

Vers 10H30 GMT/12h30 HEC, l'action ENRC bondissait de 5,93% à 786 pence, signant la plus forte progression parmi les valeurs vedettes, dans un marché londonien en hausse de 0,27%.

Le Sunday Times a affirmé ce week-end que Glencore envisagerait de lancer une OPA à 12 milliards de livres pour s'emparer d'ENRC, et aurait déjà discuté avec le trio d'oligarques qui détiennent environ 45% de son capital.

Eurasian Natural Resources Corp est une des principales entreprises minières du Kazakhstan, ex-république soviétique d'Asie centrale regorgeant de matières premières. L'entreprise est cotée à la Bourse de Londres depuis 2007. Plus de 80% de son capital est partagé entre un trio d'oligarques locaux, l'Etat du Kazakhstan, et sa compatriote et rivale Kazakhmys.

Depuis l'entrée de Glencore sur les Bourses de Londres et de Hong Kong, bouclée le mois dernier, qui lui a permis de lever 7,5 milliards de dollars, les investisseurs spéculent sur l'emploi que le groupe helvétique pourrait faire de ce "trésor de guerre", et parient sur une acquisition d'ampleur.

Beaucoup s'attendent à ce que le groupe essaye de prendre le contrôle complet de sa filiale minière Xstrata, dont il détient déjà le tiers du capital.

Ces spéculations interviennent en pleine crise de gouvernance au sommet d'ENRC.

Deux administrateurs de la compagnie ont été évincés la semaine dernière par leurs collègues, un acte très rare pour une compagnie cotée à Londres, et donc censée respecter des critères de gouvernance très stricts.

Cette destitution surprise a poussé l'un de ces administrateurs, le britannique Richard Sykes, à des commentaires très critiques ce week-end. Il a notamment confié au Sunday Telegraph que l'entrée en Bourse d'ENRC était rétrospectivement une erreur, et qu'il pensait depuis le début qu'elle "finirait par un désastre".

Sur www.romandie.com le 13 juin 2011

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